Chaque semaine, voici - à partir d’un mot - une réflexion développée brièvement.
Aujourd’hui, le mot : sécheresse
Il y a dans le mot sécheresse une idée négative. S’ il s’agit de la sécheresse du sol, des images de désolation viennent spontanément à l’esprit. Si le mot concerne une personne, l’ impression est toujours défavorable : on n’ apprécie pas la sécheresse d’ une réponse, ni celle du cœur.
La sécheresse qui a sévi pendant plusieurs semaines sur la plupart des régions françaises a permis de rappeler à des millions de gens l’ importance de l’eau. Comme on aimerait que cela permette de faire prendre conscience à ceux qui la gaspillent pour laver leurs voitures ou pour entretenir les terrains de golf de la nécessité de changer leurs habitudes !
Et puis n’ oublions pas que la sécheresse, phénomène naturel aggravé par les activités humaines, touche environ 250 millions de personnes dans le monde, que l’Afrique subsaharienne en souffre particulièrement, que dix millions de personnes vivant au Kenya, en Somalie, en Ethiopie, connaissent à cause d’elle de graves problèmes de malnutrition.
Une situation que l'augmentation du réchauffement climatique ne ferait qu' aggraver.