Où est l’avenir ?
Ni dans l' une, ni dans l' autre.
Depuis plus de trente ans, les Français subissent de la part des gouvernements, des milieux économiques liés au nucléaire, un conditionnement qui cherche à leur prouver qu’il n’y a point de salut en dehors du nucléaire.
Les opposants à cette énergie, malgré la pertinence de leurs arguments, ont vu leur discours caricaturé. Pour les nucléocrates, les écologistes étaient de doux rêveurs qui prônaient le retour à la bougie !
La catastrophe de Tchernobyl n’a pas été suffisante pour entamer les certitudes des pro-nucléaires. Il semble que celle de Fukushima commence à les faire douter davantage. La récente décision du gouvernement allemand de renoncer au nucléaire dans un horizon proche ( une dizaine d’années) montre que nous sommes à un tournant.
Déjà, le Danemark avait pris cette décision en 1985 et l’ Italie en 1988. D’autres pays d’ Europe, dont l’Autriche, la Grèce, le Portugal, se passent du nucléaire. La France occupe une place à part : 77% de notre électricité provient du nucléaire ( 22% en Allemagne, seulement 4% aux Pays-Bas.)
Continuer de promouvoir aujourd’hui l’énergie nucléaire est irresponsable ( à cause des risques), peu pertinent ( coût exorbitant du traitement des déchets ) et inadapté au concept de développement durable ( notamment en raison de la présence de l’uranium - voir le document du CCNR)
La modernité n’est pas, assurément, du côté du nucléaire ; elle est dans une politique alternative de l’énergie entrant dans une politique globale beaucoup plus économe que ne l’est la société de consommation.
Dès à présent, la priorité doit être donnée à la réduction des énergies utilisées, à leur diversification et au développement des énergies renouvelables.
Certains pays ont déjà montré la voie. Nous ne sommes plus dans l’utopie mais dans la nécessité du changement.
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