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vendredi 1 mars 2013

15e Printemps des Poètes

LES VOIX DU POEME



Notre société matérialiste, obsédée par la vitesse et la futilité, ne favorise pas l'éclosion de la poésie, souvent oubliée des grands médias. Il faut des initiatives telles que le Printemps des Poètes pour attirer l'attention sur le mode d'expression le plus élaboré de la littérature. 


Malgré leur  manque  de  visibilité  les  poètes continuent   d'exister, poètes connus ou anonymes, qui poursuivent leur route et avancent les mains nues, en poussant leur cri d'alarme ou leur chant d'amour.
Poètes maudits, solitaires, en marge de la société, comme le furent Villon et Rimbaud dans sa jeunesse, poètes reconnus de leur vivant, comme Hugo ou Valéry, Tous ont offert leurs vers à leurs contemporains et aux générations futures.

Un jour, sortant de la mine, Pablo Neruda tendant la main à un ouvrier lui dit : " Il y a longtemps que je te connais, mon frère."
Neruda dont le destin fut de lutter, d'aimer et de chanter, est le symbole du poète qui met son art au service des autres.

Alors quelle poésie pour notre temps?
- D'abord une poésie reflet de notre époque, avec ses moments de bonheur et ses angoisses.
Une poésie forte, débarrassée de sa gangue comme celle de Guillevic. Une poésie qui va chercher la poésie partout où elle est, dans le cageot, la bougie, l'escargot, comme celle de Francis Ponge.
Une poésie qui fait progresser le langage, une poésie visionnaire qui cherche à inventer le futur, comme celle d'André Breton.
Car, ainsi que l'a écrit Alain Jouffroy " les vrais poètes sont ceux qui participent à la transformation du monde." 


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