Longtemps l'eau a été considérée comme un bien gratuit appartenant à tous.
Aujourd'hui, elle intéresse les marchands. La bataille de l'eau a commencé.
Autre époque, autres mœurs.
L'EAU : UN PROBLEME MAJEUR
Chaque minute, 7 personnes meurent parce qu'elles ont bu une eau polluée.
Dans le monde, 800 millions de gens n'ont pas accès à une eau potable.
En ce début de 21e siècle, l'accès à l'eau potable est devenu une question majeure, au même titre que le réchauffement climatique et l'appauvrissement de la biodiversité.
L'eau, indispensable à la vie, est gaspillée chaque jour par une industrie agroalimentaire qui l'utilise sans compter pour produire légumes, fruits, céréales et viande. L'industrie n'est pas plus économe.
L'abandon de la gestion et de la distribution de l'eau à des entreprises privées a d'ores et déjà entraîné de graves dérives. Alors que l'eau devrait être un bien commun partagé par tous, elle est devenue une source nouvelle de profit, à tel point qu'on la désigne désormais sous l'expression " or bleu". La bataille de l'eau est entamée. Tous les moyens sont mis en œuvre pour exporter l’eau potable ( supertankers, aqueducs, sacs géants, bouteilles en plastique...) Le temps des pratiques maffieuses est venu.
Depuis un siècle, la demande en eau a été multipliée par sept et la surface des terres irriguées par six. Si l'on veut stopper cette dérive, il faut à la fois mettre en place un autre développement et arrêter de laisser au marché le soin de régler la question de l'eau.
Une autre politique internationale de l'eau s'impose.
Au niveau européen, la gestion des réseaux hydrographiques devrait se faire dans un esprit de coopération et de solidarité envers le tiers-monde. Cela suppose que la gestion, la répartition, la distribution de l'eau échappent à la loi du profit.
Au-delà de la question de l'eau, c'est aussi la sécurité alimentaire qui est en cause.
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