Exceptionnellement, la chronique du samedi , Repères, est remplacée par un billet revenant sur l’attentat ayant visé l’équipe de Charlie Hebdo.
En 2009, j’avais écrit un poème - Tristes matins - inspiré par le destin tragique de certaines personnes. J’y ai ajouté quelques vers se rapportant au drame dont nous venons d’être témoins : l’assassinat d’hommes et de femmes qui pensaient, écrivaient, dessinaient, au nom de la liberté.
J'appelle tristes matins ces matins ordinaires où nous croisons la sauvagerie du monde , ces matins aux couleurs de défaite qui révèlent notre impuissance devant des êtres sans humanité, notre incapacité devant les dictateurs qui enferment leurs opposants , devant la misère des affamés contraints à l’exil...
Seules l'utopie et la volonté ferme de combattre l’inadmissible pourront changer le cours des choses.
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