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samedi 25 avril 2015

Repères n°43 : penser le futur

Repères : une série de billets qui présentent de manière synthétique les questions de notre temps ; des réflexions basées sur l'observation, l'expérience, les souvenirs personnels et la théorie.
Cette série a débuté  il y a juste un an ( le 26 avril 2014). En guise de conclusion, tournons-nous résolument vers l’avenir.

n° 43
Tirant la leçon des erreurs du passé - sans renier tout ce qui a été positif - l’important aujourd’hui est d’établir des repères solides sur lesquels la communauté humaine pourra s’appuyer pour bâtir le  monde de demain.
Il ne s’agit pas de construire un monde uniformisé. Seuls les repères moraux et les qualités humaines  sont universels. Chaque pays, chaque région et chaque localité adapteront les repères pour tenir compte de  leurs particularités.
Le socle commun aura pour but d’améliorer la qualité de vie de chacun tout en préservant la planète.

Repères pour le futur

Si on la compare aux autres périodes historiques, l’ère industrielle a été de courte durée.
Ce qui la caractérise, c’est l’ampleur des bouleversements qu’elle a connus et l’accélération rapide des changements : dans les années 1860, les diligences circulaient encore aux Etats-Unis ; en 1969, Neil Armstrong marchait sur la lune.
Si, en moins de deux siècles, cette société a échoué, c’est qu’elle a oublié les principes essentiels de la vie en commun.
Définissons-en quelques-uns à l’horizon 2050 et au-delà :

L’argent
Tolstoï disait : « L’argent ne représente qu’une nouvelle forme d’esclavage impersonnel à la place de l’ancien esclavage personnel ».
Le profit ne peut être le but des activités humaines. L’accumulation de biens ne donne pas un sens à la vie.
La société soutenable sera basée sur le partage et l’équité.
   
La nature
« La nature en sait plus long » a écrit Commoner. Cela ne signifie pas qu’il faut l’idolâtrer, mais toute activité humaine doit tenir compte du rôle qu’elle joue dans le processus de la vie et du fait qu’elle constitue un espace fini.
«Nous n’avons qu’une seule Terre » nous rappelle Paul Shepard.

Le travail
La société industrielle a développé le salariat ; on sait ce qu’il en est advenu : la mondialisation a cherché à réduire le coût du travail en s’appuyant sur la mécanisation, en réduisant donc les effectifs, en délocalisant les entreprises.
L’objectif de la société nouvelle est le plein emploi. Les entreprises conventionnelles devront se démocratiser. L’école donnera aux jeunes le goût d’entreprendre, de nombreuses petites entreprises citoyennes verront le jour ( coopératives, SCOP, etc...), les collectivités et les associations mettront en place des entreprises conviviales mêlant  partage,  gratuité et salariat )

Consommer
Il sera nécessaire de mettre fin à la surconsommation, nocive pour la planète, facteur de déséquilibre social. La priorité sera donnée aux produits indispensables à la vie, à ceux qui sont utiles socialement, qui contribuent au bien-être, à la santé, à la culture. A tout ce qui permet le lien social.

Se renouveler, anticiper
L’impossibilité d’anticiper les mutations, les évolutions sociétales, est l’une des causes de l’état actuel de la société.
Dans les années 60, en France, les hommes au pouvoir n’ont pas perçu les besoins de la jeunesse et des femmes, dans les années 80, ils n’ont pas compris l’importance de l’écologie, depuis 50 ans ils s’accrochent aux vieilles recettes économiques qui ont amené le chômage.
La société du futur a besoin d’hommes et de femmes créatifs, évoluant sans cesse, sachant anticiper pour éviter les drames sociaux. 
Ces hommes et ces femmes existent, ils sont parmi nous, citoyens du monde entier.


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