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jeudi 2 avril 2015

Témoignage : devenir végétarien (n°4)

Pour une santé meilleure

C’est la troisième raison pour laquelle je suis devenu végétarien : on sait maintenant, grâce à des études sérieuses, qu’on peut vivre bien - et même mieux - sans manger de viande, de poisson et sans produits d’origine animale. Les lobbies de la viande ( éleveurs, bouchers, chroniqueurs de la gastronomie d’autrefois) et du lait,  peuvent prétendre le contraire sur les plateaux de télé ou à la radio, ils sont contredits par les faits et les avis de scientifiques indépendants.
J’ai dit adieu sans regret à ces repas qui vous font quitter la table avec un sentiment de lourdeur et peu d’entrain pour reprendre le travail, parce que les merguez du couscous ou les saucisses, le jambonneau et le lard de la choucroute ne se digèrent pas facilement. Mais aussi parce que la viande n’offrait plus - sauf rares exceptions - la qualité d’autrefois.
Tout le monde en a conscience  après tous  les scandales révélés ces dernières années : on ne peut plus faire confiance à la viande produite industriellement dans les élevages en batterie et les fermes-usines. 
Quant au poisson, à cause de la pollution des océans, il n’offre plus les mêmes garanties que dans le passé, qu’il soit sauvage ou d’élevage.

Bien sûr, les mêmes reproches pourraient être faits aux fruits et légumes issus de l’agriculture industrielle qui contiennent notamment beaucoup trop de pesticides. C’est ce qui laisse apparaître une nouvelle fois la cohérence entre le végétarisme et l’écologie :  le premier ne peut se développer que dans la perspective d’une agriculture sans engrais chimiques, en évitant la monoculture ( par exemple du maïs, du soja...) qui nuit aux sols  et en donnant la priorité aux produits locaux.

Une alimentation végétarienne  offre des bienfaits reconnus : «moins de problèmes cardiovasculaires, de cholestérol, d’hypertension, de diabète, de cancers de la prostate et du côlon » (1)
Si l’on respecte la nécessité de varier les aliments afin de manger de manière équilibrée, le régime végétarien permet au corps de trouver tous les éléments dont il a besoin pour que nous soyons en forme. Le docteur Christian Tal Scheller, pionnier de la médecine holistique (2)  le confirme dans son livre La viande et le lait :
« L’étude des populations végétariennes et végétaliennes du globe montre qu’il n’y a aucune carence chez ceux qui ne mangent pas de produits animaux ». 
Que ce soit dans des efforts  courts comme le sprint ou dans des épreuves d’endurance comme le marathon,  les nombreux sportifs qui ne mangent pas de viande  en sont la preuve.  

La santé de l’Homme, évidemment, ne peut se résumer à son alimentation. 
Dans une vision écologique, il est un être vivant qui a des liens avec son environnement plus ou moins sain ( qu’il modifie en vivant et par ses activités), mais lui-même doit être considéré dans sa globalité, en tenant compte des nombreuses interactions physiques, chimiques, intellectuelles qui apportent l’équilibre ( la bonne santé : sobriété, activité physique, liens sociaux...) ou le déséquilibre (la maladie : alcool, tabac, drogue, manque d’exercice...)




(1) source : No steak d’Aymeric Caron citant un rapport de l’Association américaine de diététique - 2009
(2) holistique : qui donne une explication globale ( ou complexe, ou systémique) 
L’écologie est basée sur cette forme de pensée

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