ALCESTE - Source : gallica.bnf.fr |
LE MISANTHROPE
«
J’ose prendre le parti de l’humanité contre ce misanthrope
sublime... »
(VOLTAIRE)
COMMENTAIRE
Grâce
à Molière, le misanthrope a un visage, c’est Alceste personnage
peu sympathique malgré quelques qualités, l’honnêteté et la
loyauté. Son intransigeance le pousse à haïr tous les hommes.
Le
misanthrope qu’on qualifie couramment de solitaire, ours ou sauvage
ignore la tolérance sociale.
Être
misanthrope, c’est faire une injure au bon sens et à la réalité.
La vie nous apprend tous les jours que nous avons besoin des
autres. Échoué sur une île
déserte, Robinson Crusoé expérimente la difficulté de vivre
isolé ; l’arrivée de Vendredi lui rend la vie plus douce.
Nous
savons que nous sommes liés aux
générations précédentes qui ont souffert et ont lutté pour améliorer le sort des humains. Certains nous ont légué leurs écrits, leurs
œuvres d’art et leurs découvertes. Nous sommes liés aux
travailleurs proches ou lointains qui permettent de nous nourrir,
nous loger, nous divertir, nous soigner… Et
ce qui nous lie aux générations futures devrait sans
cesse être le moteur de nos actes, de nos comportements.
Montrer de l’aversion pour ses semblables, c’est nier cette réalité.
Le misanthrope est un égoïste.
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