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samedi 23 juin 2018

La photo du week-end n° 12


La photo est un loisir ; elle est parfois un art. Technique à la portée de tous, elle permet de garder une trace d’instants qu’on a vécus, de scènes auxquelles on a assisté…
Elle enrichit un article ; outil pédagogique, elle aide à la compréhension d’un fait, d’un événement. Elle peut aussi être source d’inspiration pour un auteur.

LES HUNEBEDDEN




LA PHOTO

      La Drenthe, région située au nord des Pays-Bas, est réputée pour la qualité de vie qu’on y trouve. Un autre intérêt de cette région est la présence de nombreux vestiges préhistoriques vieux de cinq mille ans que les Néerlandais appellent hunebedden (au singulier : hunebed).
    Ces monuments mégalithiques s’apparentent aux dolmens français, mais ils ont un aspect particulier qu’on retrouve en Scandinavie et en Allemagne du Nord : les pierres sont disposées de manière différente et forment un ensemble impressionnant. Certaines pierres peuvent peser quarante tonnes !
   Monuments funéraires, les hunebedden ont été installés par des hommes de la Trechterbekercultuur (Culture des vases en entonnoir) qui furent au néolithique les premiers fermiers de la Hollande du Nord-ouest.
Il reste aujourd’hui 54 tombes de ce type dans la Drenthe.
Cette photo a été prise à Diever.

LE COMMENTAIRE


    La préhistoire est une période passionnante de l’histoire de l’humanité. Bien que les connaissances se soient affinées au cours des trente dernières années, il reste encore bien des choses à découvrir.
   La présence des hunebedden a longtemps posé des questions. Celle revenant le plus souvent étant : Comment des hommes disposant de peu d’outils ont-ils pu déplacer des pierres pesant plusieurs dizaines de tonnes ?
Nos ancêtres trouvèrent la réponse dans les légendes : ils pensaient que ces travaux avaient été exécutés par des géants !
Ce qu’on sait aujourd’hui, c’est que les hommes du Néolithique ont fait preuve d’ingéniosité et de créativité pour utiliser ce dont ils disposaient : des rondins de bois, des cordes...C’est aussi la force collective qui a permis le déplacement de ces pierres très lourdes.
   D’autre part, le culte des morts marque une nouvelle évolution de l’espèce humaine. Malgré leurs défauts (l’esprit guerrier, le goût de la domination…) les hommes reconnaissaient ce qu’ils devaient à leurs ancêtres. 
Le respect des morts est le signe de leur appartenance à la chaîne humaine.





















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