La photo est un loisir ; elle est parfois un art. Technique à la portée de tous, elle permet de garder une trace d’instants qu’on a vécus, de scènes auxquelles on a assisté…
Elle enrichit un article ; outil pédagogique, elle aide à la compréhension d’un fait, d’un événement. Elle peut aussi être source d’inspiration pour un auteur.
LES HUNEBEDDENLA PHOTO
La
Drenthe, région située au nord des Pays-Bas, est réputée pour la
qualité de vie qu’on y trouve. Un autre intérêt de cette région
est la présence de nombreux vestiges préhistoriques vieux de cinq
mille ans que les Néerlandais appellent hunebedden (au
singulier : hunebed).
Ces
monuments mégalithiques s’apparentent aux dolmens français, mais
ils ont un aspect particulier qu’on retrouve en Scandinavie et en
Allemagne du Nord : les
pierres sont disposées de manière différente et forment un
ensemble impressionnant. Certaines pierres peuvent peser quarante
tonnes !
Monuments
funéraires, les hunebedden ont été installés
par des hommes de la Trechterbekercultuur (Culture des vases en
entonnoir) qui furent au
néolithique les premiers fermiers de la Hollande du Nord-ouest.
Il
reste aujourd’hui 54 tombes de ce type dans la Drenthe.
Cette
photo a été prise à Diever.
LE COMMENTAIRE
LE COMMENTAIRE
La
préhistoire est une période passionnante de l’histoire de
l’humanité. Bien que les connaissances se soient affinées au
cours des trente dernières années, il reste encore bien des choses à
découvrir.
La
présence des hunebedden a longtemps posé des questions. Celle
revenant le plus souvent étant : Comment des hommes disposant
de peu d’outils ont-ils pu déplacer des pierres pesant plusieurs
dizaines de tonnes ?
Nos
ancêtres trouvèrent la réponse dans les légendes : ils pensaient que ces
travaux avaient été exécutés par des géants !
Ce
qu’on sait aujourd’hui, c’est que les hommes du Néolithique
ont fait preuve d’ingéniosité et de créativité pour utiliser ce
dont ils disposaient : des rondins de bois, des cordes...C’est
aussi la force collective qui a permis le déplacement de ces pierres
très lourdes.
D’autre
part, le culte des morts marque une nouvelle évolution de l’espèce
humaine. Malgré leurs défauts (l’esprit guerrier, le goût de la
domination…) les hommes reconnaissaient ce qu’ils devaient à
leurs ancêtres.
Le respect des morts est le signe de leur appartenance à la chaîne humaine.
Le respect des morts est le signe de leur appartenance à la chaîne humaine.
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