Peut-on être heureux au travail ?
La question mérite d’être posée quand on entend, aussi bien dans le secteur privé que dans le public, toutes ces phrases qui expriment un malaise certain chez de nombreux travailleurs.
Rappelons pour commencer que le travail n’est pas le but d'une vie réussie. Il occupe cependant une place importante dans notre existence, pendant une quarantaine d’années. Il est donc indispensable de faire évoluer le travail pour qu’il permette de contribuer au bien-être de tous.
Pour cela, plusieurs conditions doivent être remplies :
— La première est essentielle : le stress au travail ne pourra disparaître tant que l’incertitude du lendemain, la peur du chômage, régneront.
— La seconde condition relève de l’orientation : on ne peut être heureux au travail que si l’on exerce un métier qu’on a choisi librement. Or trop de gens ne font pas le métier qu'ils auraient aimer faire.
— La troisième relève de la nature du travail : tout emploi devrait avoir une utilité sociale et contribuer ainsi à l’amélioration de la qualité de vie des gens. Dans cette perspective, il n’y a pas de tâche dégradante, même si elle peut être pénible.
— Enfin, il est nécessaire que le travail respecte la dignité de chacun et permette d’exercer sa citoyenneté.
Pour que le travail retrouve tout son sens, il faut associer au projet et à la vie de l'entreprise (ou de l’administration) tous ceux qui en font partie, quelle que soit leur fonction.
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