HORIZON 2050 :
l'avis du GIEC
Depuis trente ans, le GIEC publie des rapports sur l'état de la planète.
Il faut le reconnaître, les propositions qu'il a faites n'ont pas été appliquées et les COP, sommets de la Terre qui existent depuis 1992, n'ont pas servi à grand chose.
一 Le premier regret est de constater qu’aucun objectif n’a été fixé pour réduire l’élevage industriel. Or celui-ci joue un rôle important dans le dérèglement climatique, comme l’ont montré les rapports de la FAO et du GIEC qui préconisaient une réduction importante de la consommation de viande pour des raisons écologiques.
Le cinquième rapport du GIEC avait établi que cette réduction correspondrait à diviser par deux le parc automobile mondial.
一 14,5 % des émissions de gaz à effet de serre proviennent de l’élevage industriel ( dont 9,6 % pour les seuls bovins).
Le silence des pays industrialisés - notamment de la France - s’explique par la volonté de ne pas contrarier les lobbys de l’agroalimentaire.
一 Autre dossier oublié : l’avenir des océans. Ceux-ci produisent la moitié de l’oxygène de l’atmosphère et absorbent plus de carbone que les forêts.
Les stocks de poissons ( victimes des pollutions et de la pêche industrielle excessive) qui auraient dû être reconstitués en 2015 ne l'ont pas été.
Il ne faut pas oublier que les océans représentent 70% de la surface de la terre. Il est donc incompréhensible qu’on s’intéresse si peu à eux.
Le dernier rapport du GIEG publié récemment fait un bilan qui reprend les anciens. Il fait le constat que les risques se sont aggravés. Et on ne sent pas chez les responsables politiques et industriels la volonté d'agir efficacement.
La situation est grave. Il ne faut pas agir quand il sera trop tard (ce qu'on peut craindre hélas !)
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