L'école laïque
Dans le contexte actuel, il m’apparaît utile de rappeler ce qu’est la laïcité : un concept dont la modernité mérite d’être mise en valeur pour lutter contre les discriminations et l’intolérance.
Au 19e siècle les lois organisant l’enseignement primaire, de 1879 à 1886, avaient mis en place l’école publique, gratuite et obligatoire.
La loi de 1905 fixant les règles de fonctionnement des associations compléta les textes du siècle précédent.
Depuis 1995, la laïcité relève de l’article premier de la constitution :
« La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. »
J’ai enseigné dans des écoles laïques et j’ai eu des responsabilités dans les œuvres laïques. J'en ai tiré quelques leçons.
Je défends ardemment la laïcité car elle est basée sur le respect des autres.
À l'école, elle permet de faire se côtoyer des élèves de milieux sociaux différents. Elle accueille des enfants dont les parents ont des convictions religieuses diverses ou sont athées, agnostiques. Ce brassage est indispensable pour apprendre à vivre ensemble.
La laïcité, c’est la prise en compte de la diversité des hommes et des femmes qui permet à ceux-ci de vivre dans une société ouverte. C’est la garantie pour chacun d’opter librement pour une religion ou une philosophie areligieuse, c’est la reconnaissance de l’égalité de toutes les croyances.
L'école laïque est la seule qui permet aux élèves de côtoyer des camarades dont les parents sont différents.
La FCPE l'a rappelé : « la laïcité, c’est accueillir à l’école tous les parents sans exception. »
Dans les classes se mélangent des enfants de pauvres, de gens aisés, d'intellectuels, d'ouvriers, de chômeurs, quelques-uns venus d'autres pays.
Cela est bénéfique pour les citoyens qu'il seront plus tard.
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