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vendredi 29 janvier 2010

BIODIVERSITE : Sauvons le thon rouge




La convention internationale sur le commerce d'espèces
de faune et de flore menacées d'extinction se tiendra
du 13 au 15 mars au Qatar.
Il s'agit d'une réunion importante qui regroupera 175
pays.
Greenpeace demande l'interdiction sans délai du
commerce international du thon rouge.
Selon les scientifiques, le nombre de thons rouges a
diminué de 80% depuis 1980.
C'est aujourd'hui une espèce menacée en raison d'une
surpêche destinée à satisfaire la demande de certains
pays, notamment le Japon qui représente 80 % de la
consommation mondiale.
Soyons nombreux à répondre à l'initiative de
Greenpeace en faisant part de notre inquiétude au
ministre de l'agriculture et de la pêche.

Pour cela, il suffit de cliquer sur le lien :

Cet homme est en train de tuer le thon rouge

mercredi 27 janvier 2010

Un mot, une idée : nation



Exalter le fait identitaire n'est pas nouveau. Dans la revue Histoire de ce mois, Christophe Pébarthe rappelle que Périclès, lors d'un discours prononcé à la nécropole d'Athènes, vantait le régime politique, la réussite  économique, la culture d'Athènes. Cette apologie était une manière de critiquer Sparte.
Vers 400 avant JC, Euripide faisait dire à l'un de ses héros : " Quiconque vient d'une cité étrangère s'installer dans une autre cité est comme une méchante cheville fichée dans une poutre."

Pendant des siècles, la fierté d'appartenir à une nation a été entretenue dans la perspective des futurs combats à mener pour défendre la patrie. L'amour de la patrie était évoqué dans les chants, les poèmes, avec un brin de religiosité, comme dans ces vers de Victor Hugo :

" Ceux qui pieusement sont morts pour la patrie
Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie".

Il n'y a pas si longtemps, des associations sportives créées au début du 20e siècle affichaient encore dans leurs statuts l'ambition de former des athlètes capables "de se battre en bons patriotes."

Ce type de discours a-t-il encore sa place aujourd'hui ?
Non, parce que notre époque exige de rassembler les hommes et non de les opposer.
v

lundi 25 janvier 2010

DEFENDRE LA BIODIVERSITE



Cette année 2010 sera consacrée au combat contre
l'érosion de la biodiversité.
Il s'agit là d'une lutte indispensable, aussi importante
que le combat contre le réchauffement climatique.
Je sais que la tâche est difficile : dans un contexte
économique où la pauvreté ne cesse d'augmenter, il
n'est pas évident de faire comprendre à l'ensemble de
nos citoyens que la disparition d'espèces végétales
et animales est un problème grave et que l'équilibre
des écosystèmes doit être pris en compte au même
titre que la question sociale.
Nous devons sortir du cercle restreint des militants
écologistes, des paysans et jardiniers bio, et
convaincre le plus grand nombre de l'utilité de cette
action qui devrait, selon moi, comporter deux axes :
une sensibilisation des consommateurs, des élus,
des responsables économiques, conçue de manière
pédagogique afin de faire comprendre les principes
de l'écologie (l'interdépendance, la complémentarité,
la rétroaction et la diversité) et le fonctionnement des
écosystèmes.
Sensibilisation qui devrait déboucher ensuite sur des
pistes d'actions concrétisées par des engagements.
Citons - en quelques-unes : la conversion de terres
( champs et jardins) au bio, l'utilisation de matières
extraites dans le respect du développement soutenable,
la création de corridors écologiques.
Tout au long de cette année placée sous le signe de la
biodiversité, j'aurai l'occasion de développer les
différents aspects de cette question.

samedi 23 janvier 2010

Les marcheurs



N'écoute les conseils de personne, sinon du
vent qui passe et nous raconte les histoires
du monde.
( Claude Debussy )


LES MARCHEURS


Ils ont fui la ville un matin d'hiver
- la ville futile,
ses   mornes antennes,
ses rues  sans soleil -

Ils ont pris des chemins qui mènent à la plaine
et écouté le vent,
entendu les histoires que leur contaient les
arbres.

Ils ont longtemps marché, de saison en saison,
et lentement, à chaque pas, 
ils ont beaucoup appris.
....................................................................

jeudi 21 janvier 2010

LE ROUGE ET LA NATURE



1

Dans la dernière lettre d'information du WWF (les traces du panda), un article est consacré à la couleurrouge qui joue un rôle de communication entre les espèces : à la fois comme auxiliaire, outil de séduction et d'intimidation.
On y relève ainsi que le rouge de la fraise attire les oiseaux qui ensuite essaimeront ses graines, que le coquelicot fait de même avec les mouches et les abeilles qui transporteront son pollen.
Plus le flamant a un plumage rougeoyant, plus il attire les femelles.
Enfin chez certains insectes ( la coccinelle par exemple), le rouge est un moyen de se protéger, leurs prédateurs associant cette couleur à une nourriture indigeste.

2

Thon rouge et liste rouge

Et pour terminer ce billet, rappelons que la menace qui pèse le plus sur la nature est l'appauvrissement de la biodiversité. Le thon rouge est l'un des symboles de la lutte à mener pour combattre ce processus inquiétant pour l'avenir des écosystèmes. La liste rouge des espèces en danger de disparition ne cesse de s'allonger. Mobilisons-nous en 2010 contre l'érosion de la biodiversité.

mardi 19 janvier 2010

Rouge





1
Dans sa trilogie Trois Couleurs ( celles du drapeaufrançais ), le cinéaste Kieslowski associe avec audace lerouge au mot Fraternité.
Rimbaud, dans son poème Voyelles, choisit le "i " pour représenter le rouge. Deux vers lui suffisent pour expliquer cette association :
" I, pourpres, sang craché, rire des lèvres belles
Dans la colère ou les ivresses pénitentes. "

2
Malgré la richesse de notre vocabulaire, on peut s'étonner du choix de l'adjectif rouge dans certains cas.
Pour le vin, par exemple. Rouge traduit bien mal la réalité de la couleur. Pour désigner le vin rouge, l'espagnol n'utilise pas l'adjectif rouge (rojo), mais tinto (teint), une distinction qui, il faut bien le dire, n'est pas des plus précises.


A suivre : le rouge dans la nature


dimanche 17 janvier 2010

Haïti : réflexions sur un drame



La catastrophe qui vient de s'abattre sur Haïti touche
chacun de nous par sa violence et son ampleur. Dans
l'immédiat, l'urgence est d'apporter l'aide humanitaire
qui permettra aux survivants de boire, de se nourrir,
d'avoir un abri. La solidarité des citoyens du monde,
des ONG, des gouvernements, commence à s'exercer.
Il faut souhaiter qu'au-delà de la courte période
d'émotion suscitée par la mort de milliers de personnes,
cette solidarité se poursuivra, sans arrière-pensée
stratégique, pour permettre aux Haïtiens de
reconstruire leur pays.
Cette catastrophe naturelle nous rappelle par ailleurs
que la sphère sur laquelle nous vivons est, dans sa
partie invisible que seuls les scientifiques - sismologues,
volcanologues - connaissent vraiment bien, un immense
réservoir d'énergie, de roches, de métaux.
Certaines zones de failles, de volcans, se manifestent ainsi régulièrement, causant dans les zones peuplées éruptions et séismes aux terribles conséquences : le Chili, le Mexique,le Japon, Sumatra, le Maroc, l'Italie, la Chine, les USA... en ont été victimes ces dernières décennies.
Le tremblement de terre d'Haïti nous touche d'autant plus que ce pays pauvre dans lequel l'apport moyen de calories par jour ( 2270 ) est inférieur au minimum FAO (2400) est très vulnérable aux catastrophes naturelles.
Si certains peuvent y voir une sorte de malédiction divine, les inondations et ouragans récents résultent en fait de l'accélération de la déforestation. Ce sont bien les activités humaines qui sont en cause.
De même, le grand nombre de victimes de ce dernier séisme -inconnu à ce jour - s'explique en partie par la conception des habitations non adaptées à des zones sismiques.
Il s'agit là d'un des aspects intolérables de la crise écologique :
Les pauvres sont désormais les plus touchés.

vendredi 15 janvier 2010

Les Mères de la Place de Mai




" L'irrationnel, l'inattendu, le vol de colombes, les Mères de la Plaza de Mayo font irruption à n'importe quel moment pour bouleverser et balayer les plus scientifiques calculs de nos écoles de guerre et de sécurité nationale. Mères et Grand-mères de Plaza de Mayo : continuons à être folles..."
Julio Cortazar - 1980

En Argentine, pendant la dictature militaire, entre 1976 et 1983, des milliers de jeunes gens ( entre 11 000 et 30 000) disparaissent.
La plupart ont été torturés et tués.
Chaque jeudi, des mères se réunissent Plaza de Maya, à Buenos Aires pour connaître la vérité et la faire reconnaître. Le foulard blanc est le symbole de leur lutte.
A partir de 1977, les grand-mères de la Place de Mai poursuivent leur combat.
Aujourd'hui, celui-ci continue.



samedi 9 janvier 2010

LE "DAKAR"

La route qui mène de Saint-Louis à Dakar, à quelques kilomètres de Thiès

Depuis quelques jours, radios, télés et journaux nous parlent à nouveau du " Dakar". Dès le début, je me suis opposé à cet évènement pseudo-sportif, comme je l'ai fait pour l'enduro du Touquet, pour des raisons environnementales en ce qui concerne ces deux compétitions, et en plus pour des raisons d'éthique en ce qui concerne le Paris-Dakar.
Cette course est une aberration, une grosse machine destinée à gagner de l'argent, soutenue par des sponsors et hélas par la télévision publique française.
A l'heure où l'on demande à chaque citoyen de la planète de réduire sa consommation d'énergie, il est incompréhensible de voir une file de camions, de voitures puissantes, de motos pétaradantes, traverser des paysages magnifiques, des villages d' ordinaire calmes, en laissant derrière eux leurs fumées
polluantes et provoquant chaque année la mort de spectateurs désorientés par le passage de cette caravane tonitruante.
Nous atteignons aujourd'hui le comble de l'absurdité : refroidi par les évènements qui se sont produits en Afrique, et sans doute aussi par l'opposition grandissante au Paris- Dakar, l'organisateur du rallye a choisi d'exporter sa course en Argentine et au Chili sans en changer le nom, publicité oblige.
Les problèmes posés par cette course, eux, n'ont pas changé : gaspillage d'argent et d'énergie, pollution (des dizaines de milliers de tonnes de CO2 déversées), traversée de zones sensibles, comme la pampa qui connaît cette année une forte sécheresse, et déjà des blessés et un mort.


dimanche 3 janvier 2010

LES OISEAUX MIGRATEURS

Vol de bernaches nonnettes


  Amaigries, épuisées, les bernaches nonnettes poursuivaient leur voyage.
Elles avaient quitté la toundra trop hostile pour des terres clémentes, survolé de vastes étendues désertiques,affronté des tempêtes  et rêvé de repos dans des îles tranquilles.

Oh ! Combien de battements d'ailes, de battements de cœur pour un si long périple !

Souvent des promeneurs les regardaient passer. Ils admiraient leur vol fluide et solidaire,
l'élégance du groupe.

Les oiseaux migrateurs allaient vers le soleil.


Le film Le peuple migrateur retrace l'épopée des bernaches nonnettes

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