La catastrophe qui vient de s'abattre sur Haïti touche
chacun de nous par sa violence et son ampleur. Dans
l'immédiat, l'urgence est d'apporter l'aide humanitaire
qui permettra aux survivants de boire, de se nourrir,
d'avoir un abri. La solidarité des citoyens du monde,
des ONG, des gouvernements, commence à s'exercer.
Il faut souhaiter qu'au-delà de la courte période
d'émotion suscitée par la mort de milliers de personnes,
cette solidarité se poursuivra, sans arrière-pensée
stratégique, pour permettre aux Haïtiens de
reconstruire leur pays.
Cette catastrophe naturelle nous rappelle par ailleurs
que la sphère sur laquelle nous vivons est, dans sa
partie invisible que seuls les scientifiques - sismologues,
volcanologues - connaissent vraiment bien, un immense
réservoir d'énergie, de roches, de métaux.
Certaines zones de failles, de volcans, se manifestent ainsi régulièrement, causant dans les zones peuplées éruptions et séismes aux terribles conséquences : le Chili, le Mexique,le Japon, Sumatra, le Maroc, l'Italie, la Chine, les USA... en ont été victimes ces dernières décennies.
Le tremblement de terre d'Haïti nous touche d'autant plus que ce pays pauvre dans lequel l'apport moyen de calories par jour ( 2270 ) est inférieur au minimum FAO (2400) est très vulnérable aux catastrophes naturelles.
Si certains peuvent y voir une sorte de malédiction divine, les inondations et ouragans récents résultent en fait de l'accélération de la déforestation. Ce sont bien les activités humaines qui sont en cause.
De même, le grand nombre de victimes de ce dernier séisme -inconnu à ce jour - s'explique en partie par la conception des habitations non adaptées à des zones sismiques.
Il s'agit là d'un des aspects intolérables de la crise écologique :
Les pauvres sont désormais les plus touchés.
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