Chaque semaine, voici - à partir d’un mot - une réflexion développée brièvement.
Aujourd’hui, le mot : renoncer
Quand un homme politique qui avait annoncé quelques mois plus tôt sa candidature à l’élection présidentielle déclare soudainement qu’il renonce à se présenter, on peut estimer dans une première hypothèse que cette décision est une reculade et qu’il a baissé les bras pour diverses raisons ( les obstacles rencontrés étaient trop importants, la tâche envisagée trop lourde à porter, le score espéré trop difficile à atteindre…)
Pris dans ce sens, le mot renoncer n’est jamais glorieux car il évoque un manque de courage, de détermination.
Par contre, le renoncement donne de la personne qui le pratique une image positive car elle décide de mettre fin à une situation dont elle tirait profit pour respecter une valeur qu’elle juge plus haute. Ainsi voit-on de temps en temps des hommes fortunés abandonner leur vie de luxe pour vivre dans la sobriété.
Dans la réalité, le verbe renoncer est plus souvent utilisé pour exprimer le premier sens que le second.
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