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lundi 13 août 2012

La beauté des jours ordinaires n°6


L’œil de Ramon Ciuret

Pendant ce mois d’août, la Rumeur du temps prend un air de vacances grâce aux photos de Ramon Ciuret.
Aujourd’hui :

L’épeire



L’attitude de l’être humain vis-à-vis des animaux est étrange, irrationnel et influencé par de vieilles croyances qui n’ont aucun fondement scientifique. On peut aussi constater que l’aspect physique des bêtes ( qu’elles soient minuscules ou énormes) a son importance : beaucoup de gens aiment la coccinelle, le paon du jour (pour ses belles couleurs), le rouge-gorge, et détestent les araignées ou les crapauds.
Pendant des siècles, les scientifiques ont contribué à déformer la réalité en classant les animaux et les végétaux en deux catégories: les nuisibles et les utiles. Leur jugement était tronqué car il résultait de l’idée de domination de l’homme sur la nature.
Nous savons aujourd’hui que la biodiversité, c’est-à-dire la variété des  espèces, permet au milieu de rechercher en permanence son équilibre.
Regardons alors autrement tout ce qui vit.

Pourquoi faudrait-il détester ou craindre, par exemple, cette épeire que Ramon a surprise au bord de l’eau, en train de recommencer, comme elle le fait chaque matin, à filer patiemment sa toile ? Ce spectacle est superbe.

Certes, l'épeire risque de vous piquer comme le ferait un moustique, mais dans la chaîne de la vie, elle tient son rôle : elle se nourrit d’insectes et elle-même sera un jour avalée par un reptile ou un oiseau.
Ne jouons pas les trouble-fête, regardons pour mieux comprendre.

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