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jeudi 17 avril 2014

Art de vivre : ne pas subir



" De nos jours, chacun peut, s'il en a la volonté, être le moteur de sa propre émancipation et de l'évolution de l'humanité."

   C'est ainsi que je terminais la première partie de ce billet qui fait partie d'une réflexion globale sur l'art de vivre.

   Celui-ci nécessite - selon moi – que la recherche du bonheur individuel ne soit pas déconnectée de la recherche d'une harmonie sociale.

   Jamais ce principe n'a été aussi évident : la situation actuelle impose que chacun de nous prenne sa part au changement qui vient de débuter dans plusieurs pays d'Europe et que l'on désigne sous le nom de transition.
Il s'agit en réalité d'une vraie révolution (changement très important dans la société, dit le Robert), une révolution non-violente  qui sera lente, puisqu'elle s'étalera sur une trentaine d'années.

   Il faut avoir conscience que si cette révolution paisible et acceptée par un grand nombre de personnes ne se fait pas dès maintenant, l'aggravation de la situation planétaire entraînera des désordres graves ( catastrophes naturelles, guerres, risques de dictature, etc...)

   À partir des expériences que j'ai connues, notamment dans l'éducation, la politique et l'écologie, j'ai conclu que le moyen le plus sûr pour réussir ce changement profond est de s'appuyer sur les initiatives citoyennes.
Et cela suppose en priorité que chacun de nous s'engage sans tarder dans une nouvelle forme de résistance qui consiste à refuser de rester enfermé dans la logique suicidaire de la société industrielle.
C'est, je pense, la solution la plus réaliste.

  L'éducation ( qui concerne l'école et les parents) a un rôle important à jouer. Développer l'esprit critique des jeunes est une nécessité. La docilité débouche trop souvent sur la servilité, voire la lâcheté, la force de caractère permet de s'opposer aux mauvaises décisions. 

  La politique doit évoluer vers plus de démocratie. Telle qu'elle est pratiquée de nos jours, elle n'a pas de réponse aux enjeux de la société. Elle doit être proche des citoyens ; c'est la raison pour laquelle jusqu'à maintenant les initiatives intéressantes sont venues de villes qui avaient le soutien de leur maire ( Villes en transition).

   

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