Pourquoi cette rubrique ?
La Waroquerie (Saint-Martin Boulogne) lieu familier |
En commençant ce nouveau
billet ( le 770 ème) qui ouvre une rubrique nouvelle, je voudrais
d'abord remercier ceux qui me lisent régulièrement ou de temps à
autre et qui me donnent envie semaine après semaine d'écrire un
nouveau billet.
Certain(e)s d'entre vous
me suivent sur Facebook, sur Twitter ou Google +, ce qui permet
d'échanger sur les questions que j'aborde.
J'ai toujours pensé que
les articles publiés sur ce blog suffisent à cerner mes
motivations, les idées pour lesquelles je lutte depuis ma jeunesse,
mon goût prononcé pour une culture ouverte à tous et tournée vers
les autres. Les poèmes – plus intimistes - dévoilent ma
personnalité, mon attachement à la nature, à la liberté, au
respect des humains et des non-humains.
Le blog, tel que je le
conçois, n'est pas un journal intime, celui-ci étant un genre
littéraire pour lequel j'ai du respect, car il aide souvent à mieux
connaître les auteurs, mais il s'agit là d'un exercice qui ne
m'attire pas.
Par contre, il me paraît
intéressant de faire connaître la démarche, les circonstances, les
expériences qui m'ont conduit à agir dans telle ou telle direction.
J'espère ainsi, en apportant des témoignages personnels à travers
cette nouvelle rubrique Repères qui paraîtra chaque
week-end, démontrer que les idées que je propose ne sont pas du
domaine de l'Utopie puisque toutes ont une réalité et que pour la plupart d'entre elles je les ai mises en pratique.
*
Les centres d'intérêt
qui occupent mes journées ne sont pas inscrits dans le cadre rigide
d'un planning. L'écriture, l'action, la réflexion, les loisirs (les
promenades, les voyages, la lecture, la musique, les sorties pour
aller voir une pièce de théâtre, une exposition ou un film...),
tout se mêle et se confond : l'écriture se nourrit de
l'action, des lectures, des rencontres, et l'action bénéficie des
réflexions, des lectures, des échanges avec des gens de tous milieux.
Je regrette que notre
époque enferme les gens dans une posture réductrice et accorde
autant d'importance aux spécialistes, certes nécessaires dans de
nombreux domaines, mais qui perdent une grande part de leur humanité
quand ils restent cantonnés dans le domaine qui est le leur. Cela
en effet les prive de richesses qu'ils ne connaîtront jamais.
Personnellement, je me
sens proche de la conception de l'honnête homme du 17e siècle que
Pascal définissait ainsi : « Il
est bien plus beau de savoir quelque chose de tout que de savoir tout
d'une chose. Cette universalité est la plus belle».
En ce qui concerne
l'écriture, j'ai choisi de m'exprimer par le biais de la poésie et
de la chronique . Ce choix s'est fait naturellement sans doute parce
que l'une et l'autre correspondaient le mieux à mon caractère.
Le jour où quelqu'un est
venu me dire que mes mots lui avaient « fait du bien »,
j'ai su qu'il fallait continuer.
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