Le
billet du samedi, intitulé La phrase, apporte un regard sur
des sujets variés (faits de société, littérature, art, voyages,
etc.) accompagné d’une photo et d’un bref commentaire.
Espace Brassens à Sète |
29
octobre 1981: Georges Brassens meurt
à Saint-Gély-du-Fesc, petite ville de l’Hérault. Trente-cinq
ans plus tard, ses chansons ne sont pas démodées.
La
phrase
C’était
un après-midi d’automne et j’avais fait le voyage jusqu’à
Sète pour découvrir la ville où Georges Brassens avait passé sa
jeunesse, celle où il avait souhaité être enterré et j’étais-là,
à l’Espace qui porte son nom, devant cette guitare que protégeait une vitre épaisse, cet instrument muet à jamais qui
me rappelait le temps où
l'artiste, devant une salle enthousiaste ou les caméras d'une télé,
plaquait superbement ses accords compliqués qui accompagnaient les paroles souvent subversives de ses chansons, en
jetant un regard complice vers son contrebassiste*.
*
Pierre
Nicolas
*
Vous
pouvez retrouver sur ce blog un texte écrit en 2013,
Brassens, liberté et tolérance :
Brassens, liberté et tolérance :
« Les
années passent et ses chansons résistent au temps...
Le
30 octobre 1981 au matin, on apprenait que Georges Brassens était
mort dans la nuit. Il venait d'avoir soixante ans et tous ceux qui
l'appréciaient ressentirent ce jour-là une profonde tristesse.
Pour
de nombreux chanteurs, il reste un modèle. Si l'on excepte Maxime Le
Forestier, personne n'a su interpréter ses chansons aussi bien que
lui. Avec Brel et Leonard Cohen, il est un des grands
auteurs-compositeurs- interprètes du 20e siècle. »
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