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mardi 13 décembre 2016

Choses vues, lues, entendues (semaine 50)



Vu : La pollution de l’air

   De temps en temps la pollution atmosphérique devient plus visible. C’était le cas ces derniers jours.
Les grandes villes paraissent alors baigner dans une sorte de brouillard, les gens respirent un air malsain. La pollution tue chaque année entre 20 000 à 40 000 personnes en France, 7 millions dans le monde.
Les petites mesures prises ces jours-là ( telles que les restrictions de circulation des véhicules) n’ont aucune efficacité, la solution est globale. On la connaît depuis plus de vingt ans : développer les transports publics, transporter les marchandises sur le rail et la voie d’eau, mieux organiser l’intermodalité (la coordination de tous les moyens de transport).
Et surtout, un nouveau modèle économique est nécessaire.
Est-il normal de transporter par camion une marchandise de Pologne au Portugal ? Non, la solution la plus écologique - possible dans la plupart des cas - est la relocalisation qui suppose de petites structures et le respect de l’environnement.
En attendant, peu de responsables remettent en cause le modèle dominant. On sait comment épargner des vies mais on ne fait rien pour que ça change.

Lu : Daniel Pennac

  Daniel Pennac est un auteur qu’on lit avec plaisir. Son livre Chagrin d’école – prix Renaudot en 2007 - a marqué les esprits. Il y raconte son parcours scolaire difficile, le comportement odieux de professeurs qui ne grandissent pas l’Éducation nationale (ceux qui détruisent les élèves en portant sur eux des jugements méprisants). Lui a réussi à s’en sortir, il est devenu professeur de français et écrivain.
La saga Malaussène a connu un grand succès. Le dernier volume de la série remonte à 1997. Vingt ans après, Daniel Pennac publie Le Cas Malaussène, tome I : Ils m’ont menti.
Ce livre sort en librairie le 3 janvier 2017. La revue Lire en a publié ce mois-ci les premières pages. Celles-ci donnent envie de lire cette suite

Entendu : La voix de l’Afrique

 " Du fond de la nuit où nous sommes
j'entends monter dans la savane
le chant d'espoir de l'homme qui
célèbre la saison nouvelle . "
(extrait du poème Afrique – 2010)

L'Afrique a été le berceau de l'humanité, elle est aujourd'hui - avec d'autres cultures des pays du Sud - une espérance.
La nuit où nous sommes : ces mots expriment l’impasse dans laquelle se trouve la civilisation occidentale qui s’accroche à des idées ayant fait la preuve de leur nocivité. Pendant des siècles, elle s’est crue supérieure aux autres. Il est temps pour elle de regarder ailleurs, d’écouter la sagesse d’autres peuples, de chercher à comprendre d’autres cultures.
Nous avons beaucoup à apprendre de l’Afrique, de ses artistes, ses musiciens, ses poètes...

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