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lundi 4 février 2019

Pensées n° 5 : l'économie





   L’économie mondialisée s’est donné pour but d’enrichir les grands groupes et leurs actionnaires. On connaît les conséquences désastreuses de ce choix : dérèglement du climat, inégalités sociales, exploitation des pays pauvres... 
   L’économie du futur devra être utile à la société. Il faudra par ailleurs un autre rapport à la nature : passer d'une exploitation destructrice à l'idée de tirer parti de la nature en préservant les écosystèmes. 
   La croissance économique étant un " accroissement à moyen et long terme des productions nationales", on ne peut accepter que cet accroissement n'ait pas de limites alors que nous vivons sur une terre limitée.
L’économie libérale pense que la nature est à son service alors que l’intérêt général est de la respecter et de la préserver.
Cette économie est basée sur la pensée ancienne qui compartimente les problèmes alors qu’il est nécessaire de les relier pour gérer la complexité.

   C’est une erreur de croire qu’on peut changer le monde sans remettre en cause l’économie capitaliste.
Une nouvelle logique est nécessaire : il faut passer de l'idée de compétition à la coopération, de l'idée de concurrence à la complémentarité.
   L’économie sociale et solidaire a prouvé qu’une autre économie était possible. Elle a déjà défini les grandes lignes du monde de demain en tissant des liens entre les questions économiques, sociales et l'environnement et en ayant une vision sur le long terme. Et puis, fait important, elle n'a pas le profit pour but essentiel.



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