Chaque semaine, voici — à partir d’un mot — une réflexion développée brièvement.
Aujourd’hui, le mot :
austérité
austérité
Le mot austérité évoque, lorsqu’il s’agit de personnes, la dureté, le refus des plaisirs, la sévérité ; on pense tout de suite à la vie menée dans les monastères.
Quand il s’agit de choses, l’austérité dégage une impression de froideur, de tristesse : la pièce austère dans laquelle vit cet homme, la robe austère que porte cette femme s’harmonisent souvent avec le caractère de ceux-ci.
Dans la société, les périodes d’austérité correspondent toujours à des moments difficiles. Durant les guerres, les gens connaissent les restrictions, le rationnement. Quand surgit une crise économique grave comme celle que nous traversons actuellement, les gouvernements ont tendance à voir dans la politique d’austérité la seule réponse possible. Ils augmentent les impôts et souvent bloquent — et parfois même diminuent — les revenus. Cette solution hélas ! n’est pas la bonne car elle ne fait qu’aggraver la situation ( voir ce qui se passe en Grèce). Elle ne résout pas les problèmes car elle touche essentiellement les personnes modestes et ne s’attaque pas à la racine du mal.
Si l’austérité n’est pas la bonne réponse, il y a une alternative à celle-ci : la simplicité volontaire qui demande à chacun de participer à l’effort collectif, les plus riches y contribuant plus fortement, dans un esprit de justice.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire