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vendredi 9 mars 2012

En marchant (13)



Sentiers, chemins et routes

Dans cette série de billets consacrés à la marche, j'ai à plusieurs reprises évoqué Henry David Thoreau, marcheur infatigable et  précurseur de l'écologie moderne.  

Toute la pensée de Thoreau s'appuie sur son amour de la nature : « Je reste en plein air à cause de l'animal, du minéral, du végétal qui sont en moi » écrivait-il dans son Journal. Il était persuadé que l'homme tirerait de l'observation attentive de la nature les leçons qui lui permettraient de comprendre la vie.
Cette philosophie élaborée au milieu du 19e siècle reste pertinente aujourd'hui. Elle ne signifie pas que les défenseurs de la nature, comme on le dit trop souvent, se désintéressent des problèmes humains. Elle rappelle simplement que l'homme ne doit pas oublier son appartenance au monde du vivant et que tout comportement humain responsable impose de respecter la planète et la vie sous toutes ses formes.

Chaque pas que l'on fait sur un chemin forestier, sur une petite route de campagne, sur une avenue de grande ville, illustre la pensée de Thoreau.

Le sentier forestier nous permet d'être en harmonie avec la nature. 

Le chemin de campagne démontre l'intelligence humaine qui a su tirer profit des lignes droites, des courbes, des bosses et des creux naturels sans défigurer le paysage. 

Et l'avenue qui traverse la ville traduit  soit le génie des bâtisseurs soit  l'arrogance destructrice de ceux qui ignorent la nature.

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