Chaque semaine, voici — à partir d’un mot — une réflexion développée brièvement.
Aujourd’hui, le mot : haine
" L'égoïsme et la haine ont seuls une patrie ; la fraternité n'en a pas ! " (Lamartine)
Quelle est la nature profonde de la haine ? Pourquoi un membre d’une communauté se laisse-t-il gagner par ce sentiment violent qui le pousse à mener des attaques destructrices répétées contre une autre personne ou une autre communauté ? Pourquoi cette volonté de l’homme haineux de tuer virtuellement celui qui travaille dans la même entreprise que lui ou celui qui appartient au même mouvement politique ?
La psychanalyse nous fournit des éléments de réponse. La haine est une perversion observée depuis des lustres. Elle est une manifestation lamentable de la négation de l’humain, un enfermement dans des certitudes qui perturbe le jugement.
Lorsque celui qui tient un discours haineux abandonne le terrain virtuel pour passer à l’acte et cause la mort d’innocents, la haine bascule dans l’horreur ; elle montre le côté sombre de certains hommes.
Si la folie meurtrière ne peut dans certaines circonstances être évitée, il appartient à la société d’œuvrer sans relâche pour faire reculer l’intolérance, le fanatisme, la violence.
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