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lundi 14 mai 2012

L'avenir de l'école




J’ai à plusieurs reprises évoqué la question de l’école dont la situation n’a cessé de se dégrader ces dernières années.
Des déclarations inappropriées du président sortant qui assurait faire davantage confiance au prêtre qu’à l’instituteur ( confondant ainsi ce qui relève de la sphère privée et des obligations de service public de l'Etat), aux décisions consistant à diminuer le nombre de postes d’enseignants et à supprimer la formation de ceux-ci, l’école a beaucoup souffert. Il est temps de la remettre sur de bons rails.
Les propositions faites pendant la campagne présidentielle par François Hollande vont donc pouvoir être appliquées. Elles me paraissent aller dans le bon sens.
Redonner à l’école maternelle et à l’école primaire un rôle prioritaire est une nécessité si l’on veut donner à chaque enfant les mêmes chances.
Accueillir dès l’âge de deux ans les enfants permet de réduire les inégalités sociales. Ces quatre années d’apprentissage sont indispensables pour que les enfants des milieux défavorisés abordent l’école primaire dans de bonnes conditions.
Quant à l’importance de l’école primaire, elle est une évidence pour tous : c’est le lieu où l’on apprend les notions de base ( lire, écrire, calculer), où l’on apprend à observer, à raisonner.
La qualité de l’enseignement primaire dépend de deux facteurs : la compétence des enseignants et l’organisation de leur travail.
Enseigner est un acte difficile, lourd de conséquences. On ne s’improvise pas professeur, on le devient après avoir suivi une formation adaptée. Pendant des décennies, les écoles normales ont tenu ce rôle, les IUFM aussi avec plus ou moins de bonheur. Une approche nouvelle de la formation des enseignants est nécessaire afin de répondre aux nouveaux besoins de notre époque.
Quant à l’organisation du travail des équipes pédagogiques, elle doit prendre en compte chaque élève individuellement et non, comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui le groupe-classe. D’où la nécessité de réduire les effectifs et de recruter de nouveaux enseignants, ce qui est un engagement du nouveau Président.
Sur ces bases claires qui relèvent du bon sens et de la volonté de préparer l’avenir, on peut penser que l’école remplira pleinement son rôle. 

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