Chaque semaine, voici - à partir d’un mot - une réflexion développée brièvement ( parfois de façon subjective).
Aujourd’hui, le mot : Utopie
L’Utopie était un pays imaginaire qui était gouverné de façon idéale et où les gens étaient heureux.
Depuis que Thomas More a inventé ce concept au début du 16e siècle, le mot a été utilisé à maintes reprises pour exprimer des idées novatrices permettant d’améliorer la société. Celles-ci étaient rejetées avec condescendance ou mépris parce qu’on leur reprochait de ne pas tenir compte du réel. L’utopie a longtemps été synonyme de rêve, d’illusion.
Quand René Dumont publia, il y a presque 40 ans, L’Utopie ou la mort, nombreux furent ceux qui ne prirent pas au sérieux les avertissements de l’auteur. Les choses ont changé aujourd’hui ; la réalité a montré que la société moderne avait choisi la mauvaise voie, celle du désordre social et environnemental qui est sans issue.
Qu’il s’agisse d’énergie, d’agriculture, de conception du travail, d’emploi…les solutions qu’on jugeait utopiques en 1970 sont devenues incontournables.
Nous ne sommes plus dans l’utopie, mais dans l’obligation de changement.
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