Chaque semaine, voici - à partir d’un mot -
une réflexion développée brièvement...
Aujourd’hui, le mot : Automne
Pour
beaucoup d'auteurs, l'automne évoque la mélancolie, la tristesse.
Verlaine entendait " les sanglots longs des violons de
l'automne", Lamartine, le vent " qui gémit dans le
vallon".
Je ne
partage pas leur vision.
Cessons de
faire rimer automne avec monotone. Je préfère pour ma
part dire que l'automne
m'étonne.
Dans le
cycle des saisons, synonyme de vie toujours renouvelée, l'automne
m'apparaît avant tout comme la période où la nature a le plus de
charme. C'est au début de l'automne que les forêts ont leurs plus
belles couleurs, que ce soit en Sologne ou au Canada. C'est en automne encore que les brumes
matinales donnent aux paysages un air mystérieux, propice à la
rêverie.
Les
sous-bois, les prés, dégagent après la pluie des odeurs d'une
grande variété, senteurs qui proviennent des champignons, de la
terre humide, des feuilles qui pourrissent.
Dans les
sentiers forestiers, on ne peut s'empêcher alors de penser à
l'activité fébrile d'un monde que l'œil ne perçoit pas: faune
fouisseuse, bactéries et champignons microscopiques qui fabriquent
l'humus sur lequel naîtront les nouvelles pousses.
L'automne
est source d'inspiration.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire