Les
jeunes d'aujourd'hui sont nés dans un monde qui s'est détourné de
la nature que nos modes de vie ont défigurée. Leur univers familier
porte la marque du monde virtuel dans lequel les adultes les ont
enfermés.
Leur
personnalité se nourrit de feuilletons médiocres, de films et de
jeux vidéo qui leur enseignent
la violence, la cupidité, le cynisme.
Ces
maux de notre époque ont franchi le seuil des écoles.
Les
jeunes d'aujourd'hui, du moins ceux dont les parents vivent
pauvrement, sentent que
l'école où beaucoup d'entre eux s'ennuient ne leur apportera pas
les clés de la réussite.
Les
jeunes d'aujourd'hui ont besoin d'espérer, comme ceux de ma
génération ont pu le faire,
au contact de la nature, de l'école et de lectures qui stimulaient
notre imaginaire : Jack
London, Pierre Loti, Saint-Exupéry, Rimbaud et bien d'autres.
Rater
ses études n'était pas trop dramatique ; ceux qui n'avaient aucun
diplôme savaient qu'ils trouveraient un travail, souvent même à
proximité de leur lieu d'habitation. Pour les diplômés, c'était
l'assurance d'une carrière sans histoire.
Il
est injuste de jeter le discrédit sur les jeunes d'aujourd'hui
parce que le comportement d'une
minorité n'est pas conforme aux règles établies par la société.
On
attend de celle-ci qu'elle apporte une espérance aux jeunes, que
l'école ne soit pas un lieu où les plus faibles se sentent exclus,
on attend des entreprises qu'elles intègrent plus facilement les
jeunes sans expérience.
En
cette année 2012 déclarée année européenne de la solidarité
entre générations, faisons avancer l'idée qu'il faut redonner
confiance aux jeunes.
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