Toutes
les contestations qui ont récemment vu le jour au sujet d'études
sur des questions relatives à l'écologie (OGM, bio, réchauffement
climatique...) montrent le poids des lobbies décidés à empêcher
par tous les moyens que s'établisse la vérité scientifique afin de
poursuivre leur activité si rentable, quelles qu'en soient les
conséquences pour la société.
C'est
ainsi que depuis des années se poursuivent les controverses sur la
nocivité des OGM pour l'environnement et notre santé. La dernière
étude effectuée sous la direction de Gilles-Eric Séralini,
professeur de biologie à l'Université de Caen en toute indépendance
et avec beaucoup de sérieux ( sur une durée de deux ans) a confirmé
les dangers du maïs NK603 de Monsanto.
Aussitôt
l'EFSA ( Autorité Européenne de la Sécurité Européenne ) a
contesté la qualité de cette étude, ce qui confirme « sa proximité flagrante avec les industriels » , comme l'a rappelé
Greenpeace. De son côté Corinne Lepage a regretté qu'il « était
impossible d'avoir accès aux semences » ce qui entrave la
connaissance scientifique. En cause, le monopole de Monsanto dans ce
domaine.
En
ce qui concerne l'agriculture bio, on a droit à la même
désinformation. Pourtant il suffit d'un peu de bon sens et d'une lecture des chiffres fournis par des sources sérieuses pour conclure aux
avantages évidents du bio sur l'agriculture industrielle :
meilleur goût des aliments, risques pour la santé et
l'environnement considérablement réduits. Comment peut-on nier
encore les conséquences de l'emploi des pesticides, insecticides,
fongicides... sur la biodiversité et les coûts supportés par la
collectivité pour la dépollution ?
Quant
au réchauffement climatique, il continue lui aussi d'être l'objet
de controverses de la part d'une minorité de scientifiques
particulièrement visible aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Or
l'accélération du phénomène de réchauffement observé ces
dernières années ne laisse aucun doute sur le fait que les
activités humaines sont en cause.
Pourquoi
certains refusent-ils aujourd'hui d'accepter la vérité et – ce
qui est plus grave – agissent de tout leur poids pour masquer
celle-ci ? La réponse est évidente : ceux qui règnent
sur l'économie mondialisée savent que le basculement immédiat vers une
agriculture durable, vers une industrie sans pétrole, verrait la fin
de leur empire. Et cela, ils ne peuvent l'accepter.
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