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lundi 8 octobre 2012

OGM, bio, climat : pourquoi la vérité dérange




Toutes les contestations qui ont récemment vu le jour au sujet d'études sur des questions relatives à l'écologie (OGM, bio, réchauffement climatique...) montrent le poids des lobbies décidés à empêcher par tous les moyens que s'établisse la vérité scientifique afin de poursuivre leur activité si rentable, quelles qu'en soient les conséquences pour la société.

C'est ainsi que depuis des années se poursuivent les controverses sur la nocivité des OGM pour l'environnement et notre santé. La dernière étude effectuée sous la direction de Gilles-Eric Séralini, professeur de biologie à l'Université de Caen en toute indépendance et avec beaucoup de sérieux ( sur une durée de deux ans) a confirmé les dangers du maïs NK603 de Monsanto.
Aussitôt l'EFSA ( Autorité Européenne de la Sécurité Européenne ) a contesté la qualité de cette étude, ce qui confirme « sa  proximité flagrante avec les industriels » , comme l'a rappelé Greenpeace. De son côté Corinne Lepage a regretté qu'il « était impossible d'avoir accès aux semences » ce qui entrave la connaissance scientifique. En cause, le monopole de Monsanto dans ce domaine.

En ce qui concerne l'agriculture bio, on a droit à la même désinformation. Pourtant il suffit d'un peu de bon sens et d'une lecture des chiffres fournis par des sources sérieuses pour conclure aux avantages évidents du bio sur l'agriculture industrielle : meilleur goût des aliments, risques pour la santé et l'environnement considérablement réduits. Comment peut-on nier encore les conséquences de l'emploi des pesticides, insecticides, fongicides... sur la biodiversité et les coûts supportés par la collectivité pour la dépollution ?

Quant au réchauffement climatique, il continue lui aussi d'être l'objet de controverses de la part d'une minorité de scientifiques particulièrement visible aux Etats-Unis et en Grande-Bretagne. Or l'accélération du phénomène de réchauffement observé ces dernières années ne laisse aucun doute sur le fait que les activités humaines sont en cause.

Pourquoi certains refusent-ils aujourd'hui d'accepter la vérité et – ce qui est plus grave – agissent de tout leur poids pour masquer celle-ci ? La réponse est évidente : ceux qui règnent sur l'économie mondialisée savent que le basculement immédiat vers une agriculture durable, vers une industrie sans pétrole, verrait la fin de leur empire. Et cela, ils ne peuvent l'accepter.

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