Nous
vivons la fin d'une époque ; l'ère nouvelle reste à inventer.
Dans ce billet et ceux qui suivront, voici quelques réflexions sur
une voie qui me paraît être la seule possible.
Billets
précédents : Sagesse (1)
Nouvelle
logique (2)
Aujourd'hui :
Tisser des liens ( la pensée globale)
Si
nous voulons réussir la transition vers la nouvelle ère, il faut en
premier lieu changer notre mode de pensée.
Commençons par diminuer le spécialisation.
- Celle-ci déshumanise : dans les entreprises, le travail perd son sens.
L'employé accomplit une tâche bien précise sans maîtriser
l'ensemble ; en médecine, le spécialiste soigne un estomac ou
un cœur sans connaître la
personne dans sa globalité.
- Dans
l'éducation, deux dangers existent : certaines formations
pointues offrent peu de débouchés en terme d'emploi ; d'autre
part, une spécialisation non reliée à d'autres connaissances est
une aberration culturelle.
Prenons
un exemple concret pour illustrer ces propos : Comment définir
une politique de développement touristique pour le 21e siècle, dans
le cadre de l'ère nouvelle ?
Bien
sûr, il ne pourra s'agir que d'un tourisme « durable »
c'est-à-dire un tourisme équilibré et de qualité s'appuyant sur
les valeurs naturelles et culturelles du territoire et qui renforcera
l'économie locale, en impliquant les habitants dès la conception
du projet.
Sur
ces bases, il faut prendre en compte tous les paramètres
contribuant à la réussite du projet : la question des
transports, la mise en valeur des richesses culturelles et
paysagères, les hébergements et la restauration ( qualité et
authenticité des produits), les activités de loisirs, la qualité
de l'accueil ( formation initiale et continue, pratique des langues
étrangères ), actions de communication, etc...
Toutes
ces questions, traitées séparément aujourd'hui dans la plupart des
cas, doivent être reliées entre elles pour le territoire donné et incluses dans une vision plus large ( les territoires voisins, la région, les pays limitrophes...)
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