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mercredi 14 août 2013

Jours d'été n° 10 : Les trains

Pendant quatre semaines, le Carnet de Bord se met à l’heure des vacances, en abordant un seul thème.
Durant cette période, les sujets d'actualité sont donc abandonnés pour laisser place à une série de billets sur l'été.

Aujourd'hui  : Les trains



Les trains ont bercé mon enfance. Ils m'ont permis de connaître ma région et de découvrir d'autres coins de France. À cette époque, peu de gens possédaient une voiture. Pendant les vacances nous ne connaissions que trois modes de transport : la marche à pied, la bicyclette et le train.

Les trains me faisaient rêver. Mon père était cheminot. À la maison il y avait La Vie du rail. Tout petit, je feuilletais le magazine pour regarder les trains anciens, les vieilles locomotives et les nouveaux modèles. Dès que j'ai su lire, j'ai approfondi mes connaissances. J'ignorais alors que cela me serait utile plus tard.

Prendre le train était un plaisir. C'était un moment de convivialité. Dans les compartiments où les voyageurs étaient les uns en face des autres, on se disait bonjour, on entamait parfois une discussion. Quand le trajet était plus long, à l'heure des repas, on sentait l'odeur du sandwich au pâté ou au saucisson puis l'odeur du café s'échappant de la bouteille thermos.

Les années ont passé, l'heure du TGV est venue. Cela a été un grand progrès technique. Traverser la France du nord au sud ne prenait plus que quelques heures.
Mais l'ambiance dans les trains d'aujourd'hui n'est plus la même, la convivialité a disparu, chacun s'enferme dans son univers, derrière son journal ou son ordinateur.
Je garde cependant d'un voyage en TGV un très bon souvenir : j'ai eu un jour l'occasion de faire le trajet La Rochelle - Paris dans la cabine, à côté du conducteur, un jour de fort brouillard. C'était impressionnant.
J'ai pu ce jour-là apprécier le professionnalisme du personnel qui réussissait à maîtriser les incidents rencontrés au cours du trajet tandis que les voyageurs assis confortablement sur leurs sièges restaient étrangers à l'effervescence qui régnait en cabine.




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