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mercredi 21 août 2013

Jours d'été n° 12 : Un livre

Depuis quatre semaines, le Carnet de Bord s'est mis à l’heure des vacances, en abordant un seul thème.
Pendant cette période, les sujets d'actualité sont abandonnés pour laisser place à une série de billets sur l'été.
Et chaque semaine : une évocation de l'été par le roman, la poésie, la chanson, la peinture, le cinéma....

Aujourd'hui : un livre



L'auteur : René Fallet (1927-1983)
Le titre : Paris au mois d'août (1964)

J'ai choisi ce livre pour deux raisons.
La première : Paris au mois d'août est un livre agréable à lire ( ou à relire) – ce qui convient parfaitement à la période des vacances. Il mêle humour et gravité.
C'est un livre de qualité qui a obtenu le prix Interallié en 1964.
La deuxième : René Fallet est un auteur attachant dont on ne parle plus assez aujourd'hui.
Poète et chroniqueur, il a collaboré au Canard enchaîné. Grand ami de Brassens qu'il avait rencontré en 1953, il a écrit une vingtaine de romans dont certains ont été adaptés au cinéma (dont Paris au mois d'août, livre qui lui apporta la notoriété.)

L'histoire : Le héros du livre est Henri Plantin, 40 ans, vendeur de cannes à pêche à Paris. Il est marié et a des enfants. Il pense qu'il mène une vie médiocre, que son entourage et lui-même sont des médiocres.
Pendant le mois d'août, femme et enfants sont partis en vacances à la mer.
Un jour, en se promenant dans Paris, il rencontre une jeune Anglaise, Patricia. Elle veut aller au Panthéon mais ne trouve pas son chemin. Elle aborde alors Henri Plantin pour lui demander de l'aide. Il lui propose de l'accompagner.
Ainsi  débute une aventure qui va transformer les deux héros, qui vont  utiliser parfois le mensonge pour sortir de leur existence trop ordinaire à leur goût ( elle se dit mannequin, lui prétend qu'il est artiste-peintre).
Ce livre est émaillé de jolies formules, de traits d'humour et aussi de réflexions telles que celle-ci :
« Plantin ne croyait pas en Dieu... il eut cette pensée : ce sont les paroxysmes d'une âme – non son quotidien stupide – qui ont le plus de chances d'être sauvés du néant. »

Paris au mois d'août, un livre à découvrir (ou à relire).


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