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mercredi 28 août 2013

LE FAIT MARQUANT n° 6 : Le jour du dépassement




Cela s'est passé la semaine dernière, à un moment où l'esprit de beaucoup de gens était soit tourné vers les vacances soit vers la crise sociale. Ça n'a donc pas fait beaucoup de bruit.

Pour sensibiliser les populations à la dégradation de l’état de la planète, l’ONG Global Footprint Network a institué un Jour du dépassement. Celui-ci détermine le moment de l’année où l’humanité a consommé la quantité de ressources naturelles produite en un an par la nature.
Et cette année, le jour du dépassement a eu lieu le 20 août.
Il a donc fallu 232 jours pour que toutes les ressources naturelles que la planète est capable de produire en un an soient épuisées.
Le rejet massif de CO2 et la surexploitation des milieux naturels sont responsables de cette situation.

Bien entendu, on pourra toujours ergoter sur le mode de calcul de cette date symbolique. Il n’en reste pas moins que la consommation mondiale ne cesse de croître et qu'il est urgent d'inverser la tendance. Alors qu’en 1960, seulement 50% des ressources de la planète étaient consommés, on note depuis 1980 une augmentation de 50% du prélèvement des ressources naturelles ( selon un rapport des Amis de la Terre).
Si l'on veut mettre fin à ce processus il est impératif que nos modes de vie changent dans les pays industrialisés, en diminuant suffisamment la consommation pour permettre parallèlement un rééquilibrage en faveur des pays pauvres.
La question démographique doit également être mieux prise en compte. Les prévisions faites actuellement à l'horizon 2050 ( environ 9,6 milliards d'habitants) devraient inciter à mener des actions pour que ce chiffre ne soit pas atteint.
On peut lire ici et là que la planète vit à crédit. L'expression n'est pas juste car vivre à crédit, c'est reporter les dépenses à plus tard et lorsqu’il s’agit d’un pays, c'est faire supporter la dette aux générations futures. Quand il s'agit du capital naturel de la Terre, puisé jusqu'à l’épuisement, ce sont des ressources qui disparaissent et une biodiversité qui s'appauvrit de manière irréparable.


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