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vendredi 23 août 2013

Jours d'été n° 13 : en guise de conclusion

Voilà déjà cinq semaines que le Carnet de Bord s'est mis à l’heure des vacances, en abordant un seul thème.
Pendant cette période, les sujets d'actualité ont été abandonnés pour laisser place à une série de billets sur l'été.



Aujourd'hui, voici la 13e et dernière chronique de ces Jours d'été 2013.
Bien sûr l'été n'est pas encore fini mais dans tous les esprits – et dans les faits -, c'est déjà l'heure de la rentrée : le gouvernement qui a beaucoup insisté pour nous faire comprendre qu'il y aurait très peu de vacances cet été pour les ministres s'est remis officiellement à la tâche, les partis politiques communiquent sur les réflexions qu'ils mènent ces jours-ci, avant la véritable rentrée. Pour les radios et les télés, c'est un peu la même chose. Et bientôt les élèves reprendront leur cartable.
On a donc l'impression que l'été s'arrête à la fin du mois d'août, tant l'idée de vacances est liée à cette saison.
Il n'en a pas toujours été ainsi. Jusqu'à la fin des années 50, la rentrée des classes coïncidait avec les débuts de l'automne : elle avait lieu le premier octobre. Ce changement n'est pas anodin. Il marque l'évolution qui s'est alors produite dans la société française. Quand la population était essentiellement rurale, à l'époque de Jules Ferry, il fallait permettre aux jeunes de participer aux travaux des champs (d'où de très longues vacances d'été) ; ce principe fut conservé malgré le déclin du monde rural. La répartition plus judicieuse des congés scolaires, avec des vacances autour de Noël, de Pâques, puis de la Toussaint, se fit longtemps attendre.

Au moment où s'arrête cette série, j'ai le sentiment que beaucoup d'autres sujets auraient pu être abordés. Ce sera pour une autre fois.

La pause d'été a une longue histoire. Tout le monde est d'accord pour dire qu'elle est nécessaire. L'ensoleillement étant favorable à la santé et à la bonne humeur, on peut se dire que nous avons été particulièrement gâtés cette année. De nombreux spécialistes de la météo s'appuyant – disent-ils - sur les statistiques des années passées avaient prédit un été pourri. Heureusement, ils se sont trompés. 
Certains d'entre eux n'ayant pas l'humilité pour principale qualité n'ont pas voulu reconnaître leur erreur. Ils ont oublié que la nature en sait toujours plus que l'homme.

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