Voilà
déjà cinq semaines que le Carnet de Bord s'est mis à l’heure
des vacances, en abordant un seul thème.
Pendant
cette période, les sujets d'actualité ont été abandonnés pour
laisser place à une série de billets sur l'été.
Aujourd'hui, voici la 13e
et dernière chronique de ces Jours d'été 2013.
Bien sûr l'été n'est
pas encore fini mais dans tous les esprits – et dans les faits -,
c'est déjà l'heure de la rentrée : le gouvernement qui a
beaucoup insisté pour nous faire comprendre qu'il y aurait très peu
de vacances cet été pour les ministres s'est remis officiellement à
la tâche, les partis politiques communiquent sur les réflexions qu'ils mènent ces jours-ci, avant la véritable rentrée. Pour les radios
et les télés, c'est un peu la même chose. Et bientôt les élèves
reprendront leur cartable.
On a donc l'impression
que l'été s'arrête à la fin du mois d'août, tant l'idée de
vacances est liée à cette saison.
Il n'en a pas toujours
été ainsi. Jusqu'à la fin des années 50, la rentrée des classes
coïncidait avec les débuts de l'automne : elle avait lieu le
premier octobre. Ce changement n'est pas anodin. Il marque
l'évolution qui s'est alors produite dans la société française.
Quand la population était essentiellement rurale, à l'époque de Jules Ferry, il fallait
permettre aux jeunes de participer aux travaux des champs (d'où de
très longues vacances d'été) ; ce principe fut conservé malgré le déclin du monde rural. La répartition plus judicieuse des
congés scolaires, avec des vacances autour de
Noël, de Pâques, puis de la Toussaint, se fit longtemps attendre.
Au moment où s'arrête
cette série, j'ai le sentiment que beaucoup d'autres sujets auraient
pu être abordés. Ce sera pour une autre fois.
La pause d'été a une
longue histoire. Tout le monde est d'accord pour dire qu'elle est
nécessaire. L'ensoleillement étant favorable à la santé et à la
bonne humeur, on peut se dire que nous avons été particulièrement
gâtés cette année. De nombreux spécialistes de la météo
s'appuyant – disent-ils - sur les statistiques des années passées
avaient prédit un été pourri. Heureusement, ils se sont trompés.
Certains d'entre eux n'ayant pas
l'humilité pour principale qualité n'ont pas voulu reconnaître
leur erreur. Ils ont oublié que la nature en sait toujours
plus que l'homme.
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