Pendant
quatre semaines, le blog se met à l’heure des vacances,
en abordant un seul thème.
Durant
cette période, les sujets d'actualité sont donc abandonnés pour
laisser place à une série de billets sur l'été.
Aujourd'hui,
une chanson : Montélimar
Depuis des décennies, de
nombreuses chansons ont évoqué l'été ; Nationale 7 de
Charles Trénet est sans doute l'une des plus célèbres. J'ai
préféré choisir pour ce billet une chanson de Georges Brassens,
Montélimar, qui n'est pas l'une de ses plus connues mais qui, bien
qu'elle ait été écrite en 1976, traite d'un thème toujours
actuel : le comportement des vacanciers (« engeances de
malheur ») qui abandonnent leurs animaux au bord d'une route.
Dans Montélimar, avec
sa verve habituelle et un sens aigu de l'observation, Brassens nous
décrit l'histoire d'une famille qui prend la route du Sud en
emmenant enfants, chat et chien.
Malheureusement pour eux,
les deux animaux ne supportent pas le voyage en auto et se mettent à
vomir, ce que ne supporte pas le propriétaire de la voiture qui ne
tarde pas à les mettre dehors.
Pour Georges Brassens
leur avenir ne fait pas de doute : ils auront « droit au
scapel »,
Dans cette chanson,
Brassens prend nettement position en faveur des deux pauvres êtres à quatre pattes,
ce qui n'étonne personne. On sait en effet qu'il affectionnait
particulièrement les chats. Sa conclusion est sans appel : il
souhaite que l'auto de ces gens qui n'ont « pas d'âme »
aille finir son périple « contre un poteau ».
La
Fondation 30 millions d'amis le rappelle : chaque été, des
milliers d'animaux sont abandonnés au bord des routes.
Brassens chante Montélimar
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