Les
Pensées éparses et Brèves que vous retrouvez chaque lundi sont une
autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.
Chaque
semaine, les drames et les joies reviennent.
Il
faut en permanence chercher des signes d'espoir.
TRAITER
LA CAUSE
Deux
évènements ont marqué la semaine écoulée. Le premier est le
nouveau drame qui s'est déroulé au large de Malte et de la Sicile.
Ce naufrage d'un bateau trop chargé emportant des migrants africains
a une nouvelle fois été suivi de commentaires que je juge peu
utiles. Dénoncer les passeurs profitant de la détresse de personnes sans espoir n'apportera aucune solution durable au problème.
Ceux-ci existent parce que des gens ne trouvent pas dans leur pays
les conditions leur permettant de vivre décemment. De tels drames
existeront tant que le fossé entre pays riches et pauvre persistera.
L'autre
fait est la victoire de l'extrême droite à Brignoles. Là encore,
il ne suffit pas de dénoncer les thèses d'un parti qui axe son
discours sur la peur de l'étranger et le repli sur soi, idées
contraires non seulement aux droits de l'Homme mais aussi à l'histoire de notre pays qui a toujours tiré parti de l'accueil de gens venus de pays étrangers.
Il
faut se demander pourquoi des électeurs qui n'adhèrent pas tous aux
idées nationalistes boudent les partis majoritaires qui gouvernent la
France depuis des décennies.
Dans
les deux cas, il faut retourner aux racines du problème et traiter
la cause.
HISTOIRE
DE FRANCE
Un
livre vient de sortir et suscite des controverses : il s'agit
d'Hexagone de Laurent
Deutsch.
Parmi
les critiques entendues, il en est une que je ne retiendrai pas.
Certains reprochent à Laurent Deutsch de ne pas être historien.
Pour moi, cela n'est pas une tare. On peut ne pas être spécialiste
d'une question et aborder celle-ci avec sérieux, avec un regard neuf
qui peut être intéressant.
Mais
pour entreprendre un tel travail, il faut cependant respecter les
règles de la discipline.
Or,
s'agissant de l'histoire, le but n'est pas de raconter, en les
embellissant, en les déformant, des évènements, des histoires
mettant en scène des
personnages du passé. L'étude de l'histoire doit permettre de
connaître et d'analyser les faits du passé pour comprendre
l'évolution de l'humanité.
Connaissance
indispensable si nous voulons comprendre le présent et préparer le
futur.
La
vérité historique ne peut se satisfaire de récits approximatifs ou
tronqués.
SOLIDARITE
ET EMPLOI
J'ai
participé ce week-end à la première convention nationale pour
l'emploi organisée à Boulogne-su-mer, au Centre de la Mer
(Nausicaá)
Dans
la période morose que nous traversons, les messages d'espérance et
de solidarité envoyés par tous les participants à cette
convention, venant des personnalités ( Frédéric Cuvillier,
ministre, Jean-Paul Delevoye, président du Conseil économique,
social et environnemental, Philippe Vallette, océanographe...) des
représentants des associations ou des chercheurs, ont montré qu'un
futur équitable, responsable, solidaire pouvait se construire sur
des bases nouvelles. J'y reviendrai dans un prochain billet.
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