La musique a
précédé l'homme : le chant du grillon des
bois, la complainte du phoque ont une musicalité certaine ; la
tempête qui fait rage fait penser à une symphonie. Il n'est pas étonnant que de nombreux compositeurs se soient inspirés de la nature.
La musique
est universelle : on chante, on joue d'un instrument en Europe, en
Asie, en Afrique, partout dans le monde ; mais chacun subit
l'influence de sa culture qui conditionne les goûts.
La
mondialisation a eu pour effet bénéfique de nous faire connaître
d'autres musiques, mais elle a aussi apporté une uniformité, une
musique formatée qui trop souvent n'est plus qu'un objet de
consommation sans grand intérêt.
Il y a trois
degrés dans les rapports avec la musique : l'écoute,
l'interprétation et la composition.
La première,
plutôt passive, apporte des sensations variées ( l'apaisement,
l'empathie, l'allégresse, une joie intérieure...)
La seconde
permet d'entrer dans une œuvre et de comprendre toutes ses
subtilités.
La troisième
fait appel à la créativité. Elle permet au compositeur de
s'adresser au monde entier, sans la barrière des langues. Un
avantage qu'envie le poète dont l'œuvre
perd une part de sa force quand elle est traduite.
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