«Soyons
le changement que nous voulons voir dans le Monde »
Ces
chroniques visent à apporter une information sur les problèmes
écologiques menaçant la planète et veulent contribuer à la
construction d’un futur possible autour de l’idée d’un monde
soutenable pour tous.
Après
la COP 22
La
COP 22 organisée à Marrakech s’est achevée par une déclaration
appelant à un « engagement
politique maximal » contre
le dérèglement
climatique :
« Nous
appelons à accroître urgemment l’ambition et à renforcer notre
coopération pour combler le fossé » qui existe actuellement
entre
la réalité (les émissions de gaz à effet de serre qui mènent à
un réchauffement de plus de 3 degrés) et ce qu’il faudrait faire
pour limiter la hausse à un
degré
et demi.
Ce
discours est dans la continuité de la conférence de Paris.
La
COP 22 devait être le
Sommet de l’action ; finalement peu de décisions ont été
prises.
Les
points positifs :
1.
Une dizaine de nouveaux pays ont ratifié l’accord de Paris.
2.
L’application de cet accord, prévue en 2020, a été avancée à
2018.
3.
La
somme de 10
milliards d’euros
pour développer les énergies renouvelables en Afrique est
confirmée.
Par
ailleurs il faut noter l’engagement fort de l’Allemagne qui
promet de réduire ses émissions de GES* de 80 à 95 % part
rapport à 1990.
Les
craintes :
1.
La Russie ne s’est toujours pas engagée dans le processus de lutte
contre le réchauffement planétaire.
2.
Les
États
ne se sont pas mis d’accord sur les priorités concernant
l’utilisation de l’enveloppe
de 100 milliards prévus pour les actions à mener.
3.
Les intérêts économiques de certains pays (et des entreprises)
sont un obstacle à la prise des bonnes décisions : c’est
ainsi que le Maroc porteur d'un plan d’adaptation de l’agriculture
africaine
voudrait
vendre
ses engrais phosphatés lesquels nuisent à l’environnement.
D’une
manière générale, la présence des grands groupes – sur lesquels
les gouvernements comptent pour participer aux financements - n’est
pas rassurante. Leur vision de la société est en contradiction avec la nécessité de la sobriété.
L’interrogation :
Enfin
l’élection de Trump pose question. Certes celui-ci a dit quelques
jours après sa victoire : « Je reste ouvert ». La
méfiance s’impose pourtant.
Le
futur président des
États-Unis
a choisi de
placer Myron
Ebell, un climatosceptique, à latête de l’EPA (Agence pour la Protection de l’Environnement), ce qui n’est pas bon signe.
Conclusion :
Une fois encore, la dernière conférence sur le climat ne garantit pas la réussite du challenge : limiter le réchauffement climatique afin de garder une planète vivable. À force de remettre sans cesse à plus tard, on risque de ne plus pouvoir éviter l'irréparable.
* gaz à effet de serre
Une fois encore, la dernière conférence sur le climat ne garantit pas la réussite du challenge : limiter le réchauffement climatique afin de garder une planète vivable. À force de remettre sans cesse à plus tard, on risque de ne plus pouvoir éviter l'irréparable.
* gaz à effet de serre