«Soyons
le changement que nous voulons voir dans le Monde »
(Gandhi)
Ces
chroniques sont une contribution à la construction d’un futur
possible autour de l’idée d’un monde soutenable pour tous.
COP
22
La
22e conférence sur le climat a débuté à Marrakech le 7
novembre ; elle se termine le 18 novembre.
On
parle peu de ce nouveau sommet international ; depuis
plusieurs semaines, les médias préfèrent
s’intéresser
à
deux élections présidentielles : celle qui vient d’avoir
lieu aux États-Unis
et celle qui se prépare en France, avec en ce moment la primaire qui
oppose les candidats de droite. Et du
côté des citoyens - même parmi ceux qui se sentent les plus
concernés – on
sent une
certaine lassitude causée
par
les décevantes
conférences qui
jusqu’à maintenant n’ont abouti à aucun résultat concret.
Pourtant
la
situation climatique reste préoccupante. L’objectif
à atteindre - limiter
l’augmentation du
réchauffement à
1,5° par
rapport à la
période préindustrielle
– s’éloigne
peu à peu : en continuant de polluer en gardant le rythme
actuel, on se
dirige
vers un réchauffement compris entre 3 et 4 degrés avant la fin du
siècle, ce qui serait catastrophique.
Autre
signe d’inquiétude : l’état de la biodiversité continue
de se se dégrader. Plus de la moitié des espèces de vertébrés et
d'insectes a disparu, selon le WWF. Il faut aussi tenir compte du bouleversement politique causé
par l’élection à la tête des États-Unis d’un climatosceptique sans morale qui a bâti sa réputation sur sa richesse et ses outrances. L’attitude des
États-Unis, pays qui compte parmi les plus grands pollueurs de la
planète, peut avoir des conséquences tragiques pour l’avenir du
monde.
Qu’en
est-il de la France qui l’an dernier accueillait la COP et faisait
de grands discours sur le sujet ? Pour l’instant, elle se contente de
paroles. Les actes attendront encore. La réalité est bien loin des
objectifs de la transition.
-La France ne respecte pas la réglementation européenne en ce qui
concerne les émissions de dioxyde d’azote, d’ozone et de
particules.
-
Le gouvernement français est dans l’illégalité avec la loi de
transition énergétique qui est en contradiction avec la PPE
(programmation pluriannuelle énergie). Les promesses concernant la
réduction nucléaire ne seront pas tenues ; la part d’énergies
renouvelables est insuffisante.
-
L’acharnement à vouloir construire l’aéroport de
Notre-Dame-des-Landes est une erreur économique et une hérésie du
point de vue écologique.
La
COP 22 se déroule dans un contexte difficile. Elle a été prévue
pour passer des intentions affichées dans le passé à des
engagements concrets.
Dans
quelques jours, on pourra en dresser le bilan.
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