LE SENS DES MOTS
Pour
justifier l'injonction faite il y a quelques jours aux Gilets Jaunes
de cesser le blocage des ronds-points le ministre de l'Intérieur a
choisi l'argument classique de la sécurité.
Depuis quelques décennies, on a
tendance à réduire le sens de ce mot à la question du maintien
de l'ordre. C'est oublier que la première
définition de sécurité était différente. On lit en effet
dans le Robert que la sécurité est l'« état d'esprit confiant et
tranquille d'une personne qui se croit à l'abri du danger»).
Il est intéressant de noter qu'il est spécifié que ce sentiment de confiance n'est pas forcément justifié puisqu'une personne « qui se croit à l'abri » ne l'est peut-être pas.
Il est intéressant de noter qu'il est spécifié que ce sentiment de confiance n'est pas forcément justifié puisqu'une personne « qui se croit à l'abri » ne l'est peut-être pas.
La sécurité a donc été
pendant des siècles une impression de tranquillité.
Puis le sens du mot a évolué.
La sécurité, lit-on dans le Robert est «la situation tranquille
qui résulte d'une absence réelle de danger».
Il est temps de
redonner au mot sécurité
son
vrai sens. Nous pourrons dire alors que, dans le monde
d'aujourd'hui, chacun aspire à la sécurité dans le sens qui prend
en compte tous les facteurs qui contribuent à la tranquillité de
l'esprit.
Oui, les gens souhaitent la
sécurité de l'emploi.
Oui, ils voudraient manger des produits sains.
Oui, ils aimeraient respirer un air qui ne rend pas malade et qui tue parfois.
Ce manque de sécurité fait beaucoup plus de dégâts que les délits individuels.
Oui, ils voudraient manger des produits sains.
Oui, ils aimeraient respirer un air qui ne rend pas malade et qui tue parfois.
Ce manque de sécurité fait beaucoup plus de dégâts que les délits individuels.
Mesdames et Messieurs les
ministres concernés, pensez-y !
BJC
BJC
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