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mardi 18 décembre 2018

De COP en COP...


«Soyons le changement que nous voulons voir dans le Monde »
(Gandhi) 


CHRONIQUE DU TEMPS PERDU
 
    Ainsi de COP en COP, depuis 21 ans, le même scénario se reproduit : les dirigeants du monde entier se réunissent dans le but de limiter à un degré et demi la hausse de la température, chiffre fixé par les experts pour que la Terre reste vivable et ils sont incapables de lancer les actions concrètes qui permettraient d'atteindre cet objectif.

    Depuis 2009, je fais sur ce blog une analyse des conférences sur le climat. Voici quelques-unes de mes conclusions : 

En 2009, le sommet de Copenhague s’était achevé lamentablement, celui de Cancún (2010) ne mérite pas qu’on manifeste une grande joie tant le bilan est pauvre.

2013 : La Conférence mondiale a dénoncé l'attitude des pays développés qui « sont venus les mains vides » à la conférence de Varsovie. Elle a regretté la place accordée (pour des raisons économiques) aux énergies fossiles extrêmement polluantes, soutenues fortement par la Pologne ainsi que la marche arrière effectuée par le Japon, l’Australie et le Canada, et le manque de propositions nouvelles de l'’Europe. Dénonciation non suivie de décisions.

La COP 21 (2015) présentée par le gouvernement français comme une formidable avancée n’a pas débouché sur des engagements précis. Le retrait des États-Unis désormais gouvernés par le climatosceptique Trump, les indicateurs qui montrent une détérioration régulière de la situation écologique, tout cela pousse à mettre en doute la possibilité de limiter la hausse du réchauffement à un degré et demi.


La 22e conférence sur le climat organisée à Marrakech est dans la continuité de la conférence de Paris : cette COP  devait être le sommet de l’action ; finalement peu de décisions ont été prises.

La COP 23 s'est tenue à Bonn. Il faut bien le dire, cet événement n'a pas soulevé un grand enthousiasme, malgré le slogan choisi par les organisateurs : « Viser plus loin, plus vite et tous ensemble ». Les mots ne suffisent plus quand ils sont confrontés à la réalité des faits.

#COP24 La conférence sur le climat s'est déroulée à Katowice (Pologne) dans l'indifférence générale. Rien de plus normal : depuis le sommet de Kyoto (1997) rien de concret n'a été décidé et le système mondialisé poursuit à grande vitesse la destruction du vivant.
(sur Twitter le 15/12/2018) 

    Dans ce contexte peu rassurant, la France fait partie des pays qui ne font pas le nécessaire pour lutter contre l'effet de serre. Des paroles, oui, mais peu d'actes.

   En 2009, Albert Jacquard écrivait un livre lucide, Le compte à rebours a-t-il commencé ? Si nous voulons éviter le pire, nous devons nous dépêcher.






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