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lundi 29 août 2022

Billet n° 17

 


       Peut-on être heureux au travail ? 


    La question mérite d’être posée quand on entend, aussi bien dans le secteur privé que dans le public, toutes ces phrases qui expriment un  malaise certain chez de nombreux travailleurs.

Rappelons pour commencer que le travail n’est pas le but d'une vie réussie. Il occupe cependant une place importante dans notre existence, pendant une quarantaine d’années. Il est donc indispensable de faire évoluer le travail pour qu’il permette de contribuer au bien-être de tous.
Pour cela, plusieurs conditions doivent être remplies :

— La première est essentielle : le stress au travail ne pourra disparaître tant que l’incertitude du lendemain, la peur du chômage, régneront. 

— La seconde condition relève de l’orientation : on ne peut être heureux au travail que si l’on exerce un métier qu’on a choisi librement. Or trop de gens ne font pas le métier qu'ils auraient aimer faire.

— La troisième relève de la nature du travail : tout emploi devrait avoir une utilité sociale et contribuer ainsi à l’amélioration de la qualité de vie des gens. Dans cette perspective, il n’y a pas de tâche dégradante, même si elle peut être pénible.

— Enfin, il est nécessaire que le travail respecte la dignité de chacun et permette d’exercer sa citoyenneté. 
Pour que le travail retrouve tout son  sens, il faut associer au projet et à la vie de l'entreprise  (ou de l’administration) tous ceux qui en font partie, quelle que soit  leur fonction.

                                    


lundi 22 août 2022

Billet n° 16

 

LES GENERATIONS SACRIFIEES



Après moi le déluge, disait Louis XV.
Il ne fut pas le seul à avoir un comportement égoïste.

   Les générations qui ont suivi - surtout à partir des années 1960 -
se sont peu souciées de la planète qu’ils laisseraient à leurs enfants et petits-enfants.

  Tous ceux qui ont détruit la planète en produisant  toujours plus depuis 60 ans et ceux qui ont laissé faire (les gouvernants de presque tous les pays) sont coupables de l’état lamentable de la nature.

Une enquête menée en 2014 avait montré  que les jeunes avaient le sentiment d'être une génération sacrifiée. Beaucoup d'entre eux ne faisaient plus confiance aux politiques, ils dénonçaient la difficulté d'entrer dans le monde du travail, le décalage entre leur niveau d'études et le travail qu'on leur proposait. Ces jeunes étaient sans espoir.

La situation s’est aggravée ces dernières  années avec les conséquences de la Covid et maintenant avec les menaces créées par la guerre en Ukraine. Et depuis 2014, l’état de la planète s'est encore   dégradé. Ce n'est pas seulement la jeunesse qui est sacrifiée. Pensons aussi à ceux qui ne peuvent encore voter, à ceux qui viennent de naître, ceux qui naîtront plus tard et à qui on proposera un monde invivable.

Ils pourront dire : Honte aux responsables qui ont repris la formule: " Après moi le déluge "



lundi 15 août 2022

Billet n°15


 QUAND LES MOTS SONT DES    OUTILS
POUR LES TRICHEURS

  Dans un régime démocratique, on aimerait que les arguments se fassent dans l’honnêteté. Ce n’est pas toujours le cas.

Le phénomène n’est pas nouveau : des politiques sans scrupules  se servent des mots pour nuire à d’autres élus et tromper les citoyens. Ils utilisent volontiers certains mots inappropriés  en sachant que leurs paroles laisseront des traces et seront reprises par les réseaux sociaux.

Dans la nouvelle assemblée, les menteurs sont nombreux parmi les droites et le RN.   Premier exemple :

Ceux-là ont choisi de  présenter la gauche réunie dans la Nupes comme un groupe d’extrême gauche composé de dangereux révolutionnaires qui ne respecteraient pas les principes républicains ! 

Quelle est la vérité ? 

La Nupes est le seul groupe responsable de l'Assemblée. Pendant que Macron ne fait rien pour entrer dans la transition écologique quand il en est encore temps, les Insoumis, les socialistes, les écologistes luttent pour prendre les mesures qu'impose le dérèglement climatique.

Dans un autre domaine, on a vu récemment dans les débats des députés et des ministres traitant les Insoumis d’ antisémites, c’est-à-dire des citoyens hostiles à la race juive. Grave affirmation ! La réalité est que certains d’entre eux ont critiqué la politique d’Israël vis-à-vis des Palestiniens. Les défenseurs des droits de l’Homme ont fait la même chose. Leur position est donc la bonne et l'accusation est encore mensongère.

Devant ces méthodes honteuses, le président pourrait intervenir auprès de ses élus. Eh bien, cela ne le gène pas et il laisse dire !








 













lundi 8 août 2022

Billet n° 14

 

                       LA CAUSE ANIMALE 

            et LA POLITIQUE




   Quel rapport la cause animale doit-elle avoir avec la politique ?

On sait que la politique a une influence sur de nombreux domaines. Ce serait une erreur de ne pas s’intéresser à elle. Deux possibilités existent pour le citoyen : agir en tant que contre-pouvoir ou participer à la vie politique dans le cadre d’un parti ou d’un mouvement, le but de celui-ci étant d’avoir des élus exerçant une parcelle de pouvoir.

En ce qui concerne la question animale,  l’action - plus ou moins - coordonnée - des associations est utile.  Mais cela ne suffit pas.
Pour changer les choses en profondeur, il est nécessaire de s’attaquer aux causes du problème. Quels sont-ils?

- Il y a une  cause ancienne : l'idée de domination. Celle-ci a été portée par la culture et les religions. En cause également, les superstitions et l’ignorance. Pour lutter contre les inepties et les contre-vérités, il faut éduquer et informer.

- L'autre cause est plus récente : l’organisation de la société industrielle a aggravé le sort des êtres non-humains en multipliant leurs souffrances et les massacres, au nom de la rentabilité.

Ceux qui veulent défendre la cause animale sans s’attaquer aux causes du problème font fausse route. Certains l’ont compris : la REV ( Révolution Ecologique pour le Vivant) mouvement antispéciste dont le créateur Aymeric Caron vient d’être élu député et la Nupes ont inscrit la cause animale dans leur programme.
Leur but : faire voter des lois qui protégeront les animaux.
                                         

lundi 25 juillet 2022

Le billet n° 12

 

                             RICHESSE  ET PARTAGE


   Chacun sait que la richesse actuelle des grandes entreprises s’est faite au détriment de l’environnement, des pays du Sud et au mépris du progrès social (par le recours aux licenciements, aux délocalisations...) Le modèle dominant qui profite à une faible minorité et qui est basé sur une consommation de masse est nuisible pour la planète et ceux qui y vivent. 

En agissant dans le cadre du développement durable, des entreprises responsables ont fait un premier pas vers la moralisation de l’économie, et le respect de l’environnement.

Mais sont-elles prêtes à partager les richesses produites,  ce qui ne peut se faire que dans le cadre d’une autre mondialisation ? Je ne le pense pas.

L’économie sociale et solidaire va plus loin. Le profit n’est pas son moteur, elle recherche avant tout le bien-être social,  l’équité et la sobriété  qui épargne la planète. Pour elle, la richesse humaine est ce qui compte le plus.

Pour que cette vision de l’économie se développe, il faut que les gouvernements abandonnent leurs croyances mortifères. Il appartient aux États d'inscrire dans la loi les textes qui conduiront au respect des règles de l'écologie et au partage des richesses.


lundi 18 juillet 2022

Le billet n°11

 


Le besoin d’espérer


  L'été évoque pour une majorité de gens l'idée de vacances, une pause nécessaire dans les études ou dans le travail pour reprendre des forces, se changer les idées, voir d'autres horizons.

   Les vacances d'été donnent la possibilité de briser les habitudes, de faire ce qu'on aime, de se sentir libre.

La vie ne doit pas se limiter au travail ( et à la peur du chômage). L’être humain a besoin d'activités émancipatrices.

Hélas, ils sont nombreux ceux qui souffrent, ceux qui ne mangent pas à leur faim et qui n’osent plus imaginer un avenir meilleur.

Eux ne connaissent pas le plaisir des voyages, des sorties au théâtre ou au concert...

Le drame de notre époque, c’est que ce ne sont pas seulement les pauvres qui souffrent. L’angoisse touche de plus en plus de monde.

Il y a d’abord les jeunes qui ont du mal à imaginer un futur serein. Signe d’un malaise : certains délaissent aujourd’hui les beaux  métiers de  professeur et d’infirmière.

Et d’autre part ils savent que les générations actuelles leur laisseront un monde qui sera de moins en moins vivable.

Quant aux adultes, parmi ceux qui travaillent, on en voit qui n'arrivent plus à vivre décemment. Pour eux, pas de vacances et peu d'espoir.

Dans cette crise, la responsabilité de ceux qui gouvernent est bien entendu évidente.



lundi 11 juillet 2022

Le billet n° 10

 

Irresponsables, ils se moquent du monde

Il y a quelques jours, le glacier de la Marmolada, dans les Dolomites, s’effondrait, occasionnant la mort de plusieurs personnes, certaines étant disparues. Ce drame n’est pas isolé. On assiste depuis plusieurs années à la fonte des glaciers. Les inondations se multiplient partout dans le monde et l’on sait  que dans quelques décennies la mer inondera de nombreuses régions. Cela n’est qu’un aspect des catastrophes qui attendent tout ce qui vit.


Sûrement pas en France aujourd'hui où le président n'est pas prêt à abandonner ses croyances dépassées. Autre signe négatif : il a choisi pour gérer la transition écologique un homme - Christophe Béchu - qui ignore tout de l'écologie et qui "n'a jamais travaillé ni de près ni de loin sur un dossier environnemental" comme a dit le porte- parole d'Alternatiba.

Oui, les irresponsables qui gouvernent se moquent du monde !




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