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samedi 18 décembre 2010

Les limites du développement durable



Depuis la conférence de Rio en 1992, beaucoup de gens, beaucoup de pays, font référence au développement durable et pourtant l’état écologique de la planète ne s’améliore pas : le réchauffement climatique est une menace sérieuse, la biodiversité s’appauvrit, l’accès à l’eau potable n’est pas offert à tous.
Où est le problème ?
La réponse est simple : le concept de développement durable ne remet pas en cause l’économie dominante dont la priorité est de satisfaire les actionnaires des grandes entreprises alors que toute production devrait avoir pour but l’utilité sociale et environnementale.
Pour les grands groupes, le développement durable est même devenu une source nouvelle de profit : les grands pollueurs n’hésitent pas à se donner une image « verte ».

Prenons l’exemple de l’eau : voilà un bien naturel qui  fut autrefois gratuit. Les pratiques agricoles et industrielles l’ont tellement polluée que l’eau du robinet coûte de plus en plus cher. Malgré cela, son prix actuel est beaucoup plus bas que celui d’une eau mise en bouteille (autour de 0,5 centimes le litre) .
Pour protéger l’environnement, il serait souhaitable de réduire au maximum la quantité des emballages. Or, entre 1994 et 2004, on a noté une augmentation de 30% des ordures ménagères, ( chiffre lu sur le site d’Eco-emballages.)
Cette entreprise privée qui regroupe 92 industriels de grande consommation et a signé de nombreux contrats avec les communes  se réclame du développement durable.
Au nom des intérêts économiques, on ne la verra bien sûr jamais faire de la pub pour l’eau du robinet !
C’est cette logique comptable qu’il faut casser si l’on veut véritablement aller vers une société écologique.

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