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mardi 14 décembre 2010

Réchauffement climatique

REGARD SUR CANCÚN  



Le texte ayant conclu la rencontre de Cancún n’est pas parfait, loin de là. Il montre les limites du développement durable qui s’inscrit dans le cadre d’une société dominée par une vision trop économiste des problèmes.
Il contient cependant quelques points qui reconnaissent le réchauffement climatique comme un phénomène qu’il faut enrayer. 
Demander aux pays industrialisés de diminuer d’ici 2020 de 25 à 40 % ( par rapport à 1990) les émissions de gaz à effet de serre est-il assez volontariste ? Je ne le pense pas. Voir une nouvelle fois les Etats-Unis refuser ce point de l’accord est une mauvaise nouvelle pour l’état de la planète.
Pour le reste, on est plutôt dans l’univers des promesses lointaines que des engagements fermes. Ainsi l’aide aux pays en développement serait de 100 milliards de dollars par an, à partir de 2020. Pourquoi attendre 10 ans encore ?
La réduction de la déforestation est inscrite dans le texte en termes vagues.
Enfin, en ce qui concerne le protocole de Kyoto dont la première période s’achèvera en 2012, rien aujourd’hui ne garantit qu’il sera poursuivi dans des conditions convenables car trois grands pays, le Japon, la Russie, le Canada, ont fait part de leurs réticences.
Le sommet de Copenhague  s’était achevé lamentablement, celui de Cancún ne mérite pas qu’on manifeste une grande joie.

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