La question de la nourriture est une illustration des méfaits de la mondialisation, telle qu’elle fonctionne aujourd’ hui. D’un côté, dans les pays riches, une exploitation intensive des sols et de la mer fournit à la population un nombre excessif de calories, gaspille et pollue l’eau, dégrade les sols, contribue au réchauffement climatique. D’un autre côté, les pays pauvres connaissent la malnutrition, parfois la famine ; de nombreuses personnes n’ont pas accès à l’eau potable.
Pourtant, nourrir tous les habitants de la planète est possible. Cela suppose que les habitants des pays riches changent leurs habitudes. L’une des premières priorités est de diminuer la consommation de viande ( question abordée dans : Il faudrait manger moins de viande et dans : Une heure et plus pour la planète, billets accessibles en tapant " moins de viande" dans la zone Rechercher ).
Ce changement est une nécessité : de nos jours, 80 % de la superficie agricole sont consacrés à l’élevage et il ne faut pas oublier que la production d’aliments pour animaux a un impact négatif sur l’agriculture vivrière des pays pauvres.
Par ailleurs, beaucoup de consommateurs, pris au piège de la publicité faite par les grandes surfaces, se sont habitués à manger des tomates, des haricots verts, toute l’année. Vouloir échapper au rythme des saisons, c’est augmenter la pollution liée au transport.
Il est temps de retrouver les bonnes habitudes de nos ancêtres en mangeant des produits locaux et de saison.
Ce retour au bon sens sera bénéfique à l’emploi, à la biodiversité et à la santé.
Réviser nos choix alimentaires, c’est un premier pas vers une consommation responsable.
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