Le viaduc de Garabit
Quand je descends vers le Sud en passant par
Clermont-Ferrand, j’aime faire une pause dans ce beau paysage du Cantal, dans
les environs de Saint-Flour, là où les hommes ont décidé à la fin du 19e
siècle de construire un grand pont pour
faire passer des trains à travers la montagne, malgré un obstacle de
taille, les gorges de la Truyère.Le but de cet arrêt : admirer le viaduc de Garabit.
Dans le passé,
quand on construisait un ouvrage, on faisait preuve d’une certaine sagesse. Celui-ci
répondait à un besoin, il rendait service aux gens et l'on veillait à ce que le paysage ne soit pas défiguré. De
ce point de vue, le viaduc est une belle réussite.
Alors
que le chemin de fer commençait à se développer, on ne pouvait laisser les gens
de cette région isolés dans leurs villages ; le train allait leur
permettre de se déplacer plus facilement et de transporter des marchandises. Et le
viaduc de Garabit s’insère harmonieusement dans le paysage.
Le choix du métal a permis de donner à
l’ouvrage une impression de légèreté. Le long tablier (il mesure plus de 500
mètres) repose sur sept piles élancées et un grand arc. La couleur rose du
viaduc tranche avec la verdure des monts et les arbres qui longent la rivière.
Sur la
route des vacances, le viaduc de Garabit propose une pause bucolique et
reposante. J'aime ce lieu car le génie humain y cohabite avec la somptuosité de la nature.
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