La
Lozère : beauté et fragilité
La
Lozère fait désormais partie de l'Occitanie, la nouvelle grande
région créée l'an dernier. Celle-ci a été en 2016 la destination
préférée des touristes (près de 41 millions de nuitées,
selon l'INSEE).
Il
est intéressant de noter un changement dans le comportement des
touristes : le littoral connaît une baisse de fréquentation
qui profite aux zones
rurales et aux massifs montagneux. En d'autres termes, La Grande
Motte et Palavas-les-Flots attirent moins qu'autrefois et les
belles forêts des Cévennes, le caractère sauvage des causses, les
gorges du Tarn, séduisent davantage les gens.
La
chance de la Lozère, c'est d'avoir été peu atteinte par
la détérioration des paysages provoquée par l'industrialisation
car sa population était peu dense. Aujourd'hui le département ne
compte que 76 360 habitants et Mende la capitale est une petite ville
(seulement 13200 habitants).
En moyenne, on compte 15
habitants par km².
On
ne le dit pas suffisamment : l'état critique de la planète est
lié à la forte augmentation de la population qu'on a connue au
cours des 50 dernières années (7 milliards aujourd'hui, 10
milliards prévus en 2O5O.
Pour
loger et nourrir cette population, il faut détruire des espaces
naturels, des infrastructures, des bâtiments sont nécessaires.
La
Lozère pourrait tripler, quadrupler sans problème sa population.
Pour cela, il lui faudrait augmenter son attractivité économique et
culturelle.
C'est
l'un des enjeux de ce siècle : faire revivre les zones rurales
en conciliant un art de vivre qui attire les touristes et une
vitalité capable de faire vivre dans des conditions raisonnables leurs habitants.
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