Dans
un contexte peu encourageant, l’espoir est pourtant venu ces
jours-ci des citoyens qui ont lancé en France et à travers le monde
des marches pour le climat. Celles-ci ont connu partout un beau
succès ; cela montre qu’il y a heureusement des gens qui ne se résignent
pas à voir l’état de la planète se dégrader à grande vitesse.
Ces manifestations sont une première étape. Mais que sera la
suite ? Comment obtenir les décisions nécessaires dans un
délai assez court ? Comment dans le même temps réussir à
convaincre le maximum de personnes de changer leurs habitudes, de
réduire leurs déplacements en avion et en voiture, de manger moins de
viande (même si l’on note une diminution de la consommation) parce
que la production industrielle de celle-ci est un désastre pour
l’environnement, de boycotter les produits issus de l’agriculture
intensive qui gaspille l’eau, pollue l’air, les rivières et les
mers ? Comment concilier les libertés individuelles avec la
nécessité d’agir ? Autant de questions qui demandent une réponse.
Les
révolutions violentes ne sont plus acceptables, la révolution lente
prônée par les écolo-alternatifs dans les années 1960-1970 ne
répond pas aux enjeux actuels. Nous savons qu’il faut changer
d’ère. Comme
je l’écrivais dans La société conviviale (1)« il nous
reste à inventer la méthode qui permettra de réussir la
transition vers une société répondant aux besoins des siècles
futurs ».
1. Changer d'ère - la société conviviale, p 13
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