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mardi 25 septembre 2018

" Il nous faut regarder "



    Le billet d’aujourd’hui est le prolongement de celui du 14 septembre consacré aux choses banales. Dans celui-ci, j’écrivais :
 Chacun peut, lors d'une promenade dans la nature ou dans une ville, découvrir des choses ou des scènes qui l'émerveillent  et provoquent une émotion. C'est la poésie qu'on porte en soi qui s'exprime.

    Certains intériorisent ce qu’ils ressentent. D’autres éprouvent le besoin de laisser une trace de leur émotion en écrivant un texte ou en faisant un tableau.
La société de consommation dont on constate chaque jour les dégâts dans de nombreux domaines ne favorise pas l’épanouissement des individus dans ce qui est pourtant essentiel : la créativité, la rêverie, la réflexion, qui en font des êtres libres.
Dans une de ses premières chansons, écrite en 1953, Il nous faut regarder, Jacques Brel disait :
«  Derrière la saleté / S'étalant devant nous / Derrière les yeux plissés / Et les visages mous / Au-delà de ces mains / Ouvertes ou fermées Qui se tendent en vain / Ou qui sont poings levés / Plus loin que les frontières / Qui sont de barbelés / Plus loin que la misère /
Il nous faut regarder /
Ce qu’il y a de beau... »

EFFETS DE BRUME

    Il y a deux ans, voyageant très tôt le matin en Lozère, un spectacle superbe me fut offert
à proximité d’Aumont - Aubrac. La brume qui se confondait par endroits avec les nuages se répandait dans les creux du plateau donnant à celui-ci un aspect irréel. 
Ce paysage que j’avais regardé, il fallait ensuite en tirer des images traduisant ce que j’avais ressenti. Ainsi est né  Effets de brume .



La brume  enveloppe
les monts de mystère
et
sous son voile la terre
pudique se tait.

Seul le soleil connaît la vérité
et dès qu'il se lève 
les mirages s'effacent.

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