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vendredi 26 mars 2010

REFLEXION : L'HOMME DU XXIe SIECLE





    La société moderne a développé la technicité et poussé la spécialisation à l'extrême. Certains ont vu dans ces changements un progrès. J'y verrais plutôt la cause de nombreux maux.
  En effet, nous avons perdu la sagesse des sociétés anciennes et déstructuré l'homme. Toutes les crises actuelles viennent de cette absence de vision globale nécessaire pour prendre les bonnes décisions et de l'importance donnée à la technologie au détriment de l'humain.

  L'homme du 21e siècle vit dans un univers de plus en plus virtuel, un univers désespérant parce que déshumanisé : dans de nombreux secteurs d'activité, les écrans et les machines remplacent l'homme. Celui-ci a de plus en plus de difficulté à s'épanouir dans un monde qui ne se soucie plus de sa personnalité.

  Au travail, il est un producteur à qui on demande d'assurer la rentabilité de l'entreprise. En dehors du travail, il est conditionné par la publicité pour être un consommateur enrichissant les grands groupes qui font la loi sur le marché mondial.

  Aucune institution "classique" aujourd'hui ne prend en compte l'être humain dans sa globalité : le professeur d'histoire ou d'anglais juge l'élève selon les résultats obtenus dans la matière qu'il enseigne ; en médecine le spécialiste soigne un estomac ou un poumon sans se préoccuper de l'individu.

  Le progrès, pour l'homme d'aujourd'hui et de demain, n'est pas dans le recours à une technologie déconnectée de l'humain. Il est dans une connaissance s'appuyant sur le bon sens et sur une vision globale des problèmes prenant en compte le social et l'environnement.

  En ce qui concerne l'Homme, il faut cesser de le réduire à l'état de producteur/consommateur, mais le considérer en tant qu'être multidimensionnel, à la fois fils, père, ami, amant ou mari, avec ses passions ( sportif, bricoleur...), sa créativité ( artiste, musicien...) et son caractère unique.

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